les projets et les résolutions de notre peuple

Chaque nouvelle année apporte son lot de résolutions, et nos collaborateurs ne font pas exception à la tradition. Ils nous dévoilent leurs projets et aspirations pour 2025.

ANNE-MURIELLE RAVINA : Une année 2025 placée sous le signe de la spiritualité et de l’engagement social

Finaliste du top 12 du concours Miss 2018, la Rodriguaise Anne-Murielle Ravina a récemment accueilli un nouveau chapitre de sa vie : elle est devenue maman il y a trois mois.

Pour 2025, elle compte se consacrer pleinement à son rôle de mère tout en approfondissant sa quête spirituelle.

Mais son horizon ne s’arrête pas là. Anne-Murielle a des ambitions politiques et aspire à sensibiliser la population rodriguaise à l’importance d’une participation active à la vie politique. « Je suis diplômé en sciences politiques et je veux montrer que la politique ne se limite pas aux élections. Je continuerai également à m’impliquer dans des actions sociales
», dit-elle.

Pour Anne-Murielle Ravina, les Rodrigues doivent faire davantage entendre leur voix. « Nous ne pouvons plus nous contenter de miettes. Actuellement, nous sommes confrontés à des problèmes récurrents, comme les pénuries de carburant et d’eau. Il est urgent que les choses changent. C’est pourquoi je m’impliquerai en politique à l’avenir, parce que je veux faire une réelle différence », confie-t-elle.

En 2025, la jeune femme souhaite également accorder plus de temps et d’attention aux autres, renforçant ainsi son engagement envers la communauté.


ANNA PATTEN, DANSEUSE PROFESSIONNELLE : Sauver la danse, une mission pour 2025

Pour Anna Patten, la danse est bien plus qu’un art : c’est une vocation. Danseuse Kathak, sa mission en 2025 est de préserver cet art en voie de disparition et de lui redonner ses lettres de noblesse. « La danse se perd de plus en plus. En 2025, j’ai vraiment envie de me concentrer sur cet art pour qu’il retrouve la place qu’il mérite », confie Anna Patten.

Face à l’engouement pour les réseaux sociaux comme TikTok et YouTube, Anna Patten tire la sonnette d’alarme. Selon elle, ces plateformes, bien qu’offrant une vitrine mondiale, privilégient les danses simplifiées et éphémères, souvent déconnectées de leur profondeur et de leur histoire. « Les danses traditionnelles, comme le Kathak, le ballet ou les danses
Africains, nécessitent des années de pratique et de maîtrise technique que peu de gens prennent le temps de comprendre. Au lieu de cela, il existe des chorégraphies instantanées qui capturent
attention, mais ils manquent souvent de contexte culturel et de patrimoine artistique », explique-t-elle. Pour Anna Patten, cet éloignement de la danse authentique pourrait conduire à sa disparition progressive.

« Si cela continue, les vraies danses pourraient disparaître d’ici quelques années. Mon objectif en 2025 est de donner envie aux jeunes de danser, et de le faire correctement, avec tout le respect et la passion que mérite cet art », dit-elle. A travers ses initiatives, Anna Patten espère raviver l’amour pour la danse classique et rappeler son importance en tant que pilier de l’identité culturelle et artistique.


KRISHNA LUCHOOMUN, PEINTRE : Une année dédiée à l’art et à l’environnement

Artiste de renom, Krishna Luchoomun ne compte pas ralentir en 2025. Au programme : une nouvelle exposition qu’il prépare avec passion, mais aussi un engagement accru en faveur de la promotion de l’art auprès des jeunes. « Je souhaite relancer l’association parTage et sensibiliser les jeunes à l’art. J’ai remarqué que de plus en plus de jeunes perdent
leur intérêt pour ce domaine. J’aimerais multiplier les initiatives pour les inciter à s’y intéresser », confie l’artiste qui est également maître de conférences à l’École des Beaux- de MGI.

Loin de se limiter à l’art, Krishna Luchoomun compte également se mobiliser pour la protection de l’environnement, sujet qui lui tient particulièrement à cœur. « J’habite à Flic-en Flac et les récents développements ont grandement affecté la nature. J’aimerais rassembler davantage de gens de ma localité autour de la cause environnementale », explique-t-il.

Sur le plan personnel, Krishna Luchoomun souhaite poursuivre le travail spirituel et physique qu’il a entamé en 2024, affirmant ainsi son désir de croissance intérieure et de bien-être global.


WARREN PERMAL, ARTISTE CHANT : Une année entre musique et sport

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Après s’être illustré au Parc des Jeux de Valbon lors du concert de clôture des Jeux Olympiques de Paris, Warren Permal nourrit de grandes ambitions pour l’année 2025. L’artiste compte bien continuer à briller sur la scène internationale tout en renforçant sa présence à Maurice.

« Je vais poursuivre mon parcours sur la scène internationale. Si avant, je me concentrais sur le public de la diaspora, en 2025, je souhaite toucher un public plus large et faire flotter haut le drapeau mauricien », affirme-t-il.

L’année 2025 marquera également une étape importante pour l’artiste : ses 10 ans de carrière. Une occasion qu’il compte bien célébrer en multipliant ses performances sur la scène locale.

« Je vais certainement continuer mes tournées à l’étranger, mais je souhaite aussi être plus présent à Maurice. Je veux renouer avec mes fans ici. Je vais essayer de trouver un équilibre entre les deux», confie-t-il.

Outre la musique, Warren Permal est également passionné de football. Passionné de football, il envisage de s’impliquer davantage dans une équipe locale en 2025. « Je joue déjà avec une équipe locale, mais l’année prochaine, j’aimerais m’impliquer un peu plus », confie-t-il.


BILAL LALLMAHOMED, ​​​​GARDIEN DE GHAZAL ET QAWWALI : « Je veux transmettre le patrimoine musical »

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Avec 44 ans de carrière à son actif, Bilal Lallmahomed est une figure emblématique de l’art du Ghazal et du Qawwali à Maurice. En 2025, l’artiste compte redoubler d’efforts pour faire découvrir ces styles musicaux ancestraux aux Mauriciens et les préserver pour les générations futures.

« Je ne veux pas que l’art du Ghazal et du Qawwali disparaisse. J’ai plusieurs projets de performances en 2025 pour promouvoir cette musique. Mais j’espère que les autorités concernées viendront à notre aide, et cela vaut pour tous les styles de musique. En tant qu’artistes, nous voulons que notre art soit reconnu et apprécié », explique Bilal Lallmahomed. Pour lui, l’avenir de cette musique passe aussi par la sensibilisation et l’engagement des jeunes. « Nous devons motiver les jeunes à s’intéresser à la musique. Beaucoup hésitent à se lancer car ils pensent qu’il n’y a pas de perspectives d’avenir. Il faut susciter cet intérêt et leur montrer que la musique peut être un parcours enrichissant, tant sur le plan culturel que professionnel », souligne-t-il.

En 2025, Bilal Lallmahomed aspire non seulement à accroître les services, mais aussi à sensibiliser les Mauriciens à l’importance de sauvegarder ce patrimoine culturel. Pour lui, la musique est un pont entre le passé et le présent, un trésor qu’il souhaite partager avec fierté.

 
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