Lorsqu’il évoluait entre les poteaux, la Copa Boubacar était tout un personnage du championnat belge. Il rouvre la boîte à souvenirs.
En Côte d’Ivoire, Coupe Boubacar restera à jamais une légende pour ses 86 sélections, et surtout pour son rôle majeur dans la victoire de la CAN en 2012.
Malgré cela, le gardien aux 345 matches de Pro League gardera à jamais un regret : celui de ne pas avoir pu remporter le Soulier d’Ébène. En 2009, il y croyait fermement : « Une semaine avant, je me disais humblement que je méritais de le gagner. Je voulais entrer dans l’histoire en tant que gardien de but, je ne pensais pas pouvoir répéter une année comme celle-ci. là », se souvient-il pour DAZN.
Plus Mbark Boussoufa battez-le : il méritait probablement de gagner aussi. Mais j’ai promis à mon fils que je le gagnerais. Je suis rentré les mains vides, c’est une déception», se souvient-il en laissant échapper plusieurs larmes. «Nous sommes des modèles pour nos enfants.»
Un trophée qui compte beaucoup
« L’échec permet aussi de grandir. J’ai toujours dit à mes enfants que le succès, c’était d’aller d’échec en échec, sans jamais abandonner », réfléchit-il avec philosophie.
Le petit Kaïs, alors âgé de trois ans, est venu consoler son père sur scène par surprise : « Je ne m’attendais pas à le voir. C’était une fierté de recevoir le (deuxième) trophée. Quand je l’ai remis à mon fils, c’était comme si je lui passais le flambeau, pour qu’il soit lui aussi champion, mais il a cassé le trophée », rigole-t-il. “Dieu merci, nous avons pu le remonter, il restera gravé dans ma mémoire.” Une passation de pouvoir plus que symbolique puisque Kaïs Barry est désormais défenseur central du club. Futures RSCA.