the Relais des Landes, the first restaurant that changed Maïté’s life

the Relais des Landes, the first restaurant that changed Maïté’s life
the Relais des Landes, the first restaurant that changed Maïté’s life

C’est une histoire perpétuée qui ne date pas d’hier. Au début du 20ème sièclee siècle, la maison du charron forgeron Mathieu Lapeyre se dressait à l’aplomb de la route non goudronnée dite voie de communication principale (aujourd’hui D 41). « On y servait déjà des pintes et des toasts », atteste un document. Puis, en 1960, des rognons furent offerts aux Banyuls et le foie frais fut arrosé de jus de pomme et de raisins chauds.

Le 1est En août 1960, Irène Decis prend le relais et perpétue, jusqu’en 1973, les traditions : « Serge Blanco peut témoigner et tant d’autres rugbymen ». Bref, il faudra très vite ajouter une annexe de 150 places. En 1973, Roland Lacoste, un enfant de Rion, arrive et baptise le lieu Le Relais des Landes avec de nouvelles recettes à la carte. Et voici notre Maïté qui, au-delà de la verve et de la truculence des propos qu’on lui connaît, a aussi un cœur comme ça.

Troisièmes mi-temps

Depuis quelques temps déjà, elle apporte du réconfort lors des troisièmes mi-temps. Au début, seule l’omelette aux pommes de terre et aux titions (rillettes) apaisait le ventre creux de l’équipe 1. En développant peu à peu ces premiers œufs améliorés, elle a rendu ces soirées légendaires jusqu’à cette fameuse invitation, en 1983, de Bernard Ducamp, président de l’association. club de rugby qui invite FR3 lors de la montée à 3e division. Dans l’équipe de la télévision, le réalisateur Patrice Bellot, qui avait en tête une idée d’émission culinaire. Elle deviendra « La cuisine des Mousquetaires ».

Une nouvelle vie commence pour la maîtresse de maison qui, d’ailleurs, succède à Roland en septembre 1988. Elle s’éclate en servant cette cuisine du cœur sur un fond de poitrine et autres épaules d’agneau farcies au foie gras, à faire saliver. régiment; sans oublier le ragoût de ragondin « pour nettoyer le flux de la Poste ».

Un coup de langue, un soupçon, un plongeon ? Quelle importance ! L’Armagnac est en feu partout, y compris en février 1993 lorsque Jacques Valade, président du Conseil régional, lui remet la médaille d’honneur de l’Aquitaine.

Maïté prend sa retraite le 2 juin 1993. Trop occupée par la télévision et le cinéma, elle offre, un samedi de novembre, en guise d’adieu et de remerciement à tous les Rionnais, une folle soirée d’ambiance : nous avions servi plus d’un millier de personnes. des places ! Elle abandonne alors la direction du Relais des Landes, dont la transformation du site aurait plu à la diva…

 
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