Recruté en 1987, le défenseur international de la Seleçao a été un rouage majeur du Montpellier des années 1980, étincelant en championnat et en Coupe de France. Une des premières grandes stars du MHSC.
Un numéro spécial Midi Libre de 84 pages
Condenser un demi-siècle d’histoire en 84 pages. C’est le défi relevé par la rédaction sportive de Midi Libre dans ce numéro spécial sur les 50 ans du MHSC. Disponible en kiosque le 11 décembre pour seulement 5 euros, ce magazine sur papier glacé vous fera revivre les grands moments de l’histoire du club montpelliérain à travers nos « 50 » qui ont fait le MHSC. Joueurs, entraîneurs et bâtisseurs, évidemment, à commencer par cette « Saga Nicollin », racontée par Laurent et Colette, l’épouse de feu Loulou. Un hors-série rempli d’anecdotes et de photos inédites avec un entretien exclusif avec Olivier Giroud.
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Un premier coup de tonnerre résonne dans le ciel de la Mosson à l’été 87. Adepte des recrutements fastueux, Louis Nicollin débauche Julio César à Brest. Il arrive à l’aéroport de Fréjorgues sous les flashs.
Loulou associe le défenseur brésilien à l’ancien international yougoslave Nenad Stojkovic, présent à l’Euro 84, pour renforcer la défense et la montée en première division.
Quart de finaliste de la Coupe du Monde face aux Bleus de Platini
L’empereur brésilien, âgé de 24 ans, appartient à la légende de Guadalajara, quart de finale pour l’éternité de la Coupe du monde mexicaine en 1986. Contre les Bleus de Platini, il a fracassé le poteau de Joël Bats, lors de la série de tirs au but, et le football-samba de la génération de Socrate, Falcao, Zico…
Julio César est la première grande star mondiale à découvrir la Mosson. Dans la lignée des grands défenseurs de la Seleçao (1,90 m), il allie puissance de feu et élégance rassurante.
“Il donnait l’impression de jouer devant des enfants”
« Il était si facile qu’il donnait l’impression de jouer devant des enfants. Il était si calme qu’il n’a jamais taclé.” se souvient l’arrière Pascal Baills qui est même surpris par son arrivée à Montpellier.
Après une première saison terminée à la 3ème place, Julio Cesar a conquis tout le monde. L’international brésilien profite du soleil du sud, comme Paulo Cesar et Jaïrzinho à Marseille quelques années plus tôt. Il mène la danse dans les nuits de Copacabana, brise quelques cœurs.
“Il adorait la fête”
« Il adorait la fête, raconte Pascal Baills. « Au lendemain de l’anniversaire de la maman de Julio, et d’une lourde défaite devant Nantes, le Boss est venu à Grammont. Il était furieux. Il avait piqué une crise majeure.
Au printemps 90, l’entraîneur Michel Mézy, qui succède à Aimé Jacquet en février, forme une charnière aussi éphémère que légendaire : Blanc-Julio César. Le premier partira à Naples en 91, le Brésilien le précède d’un an à la Juve. Empereur de l’Empire Catenaccio.