Le maire de Martigues appelle à un rassemblement de soutien à Mayotte ce lundi 23 décembre, jour de deuil national, à 11 heures dans la salle de l’Hôtel de Ville.
« Dans un esprit de solidarité, la Ville de Martigues, fidèle à ses valeurs humanistes, souhaite manifester son soutien aux Mahorais », annonce le maire Gaby Charroux. Un rassemblement est organisé ce Lundi Le 23 décembre à 11 heures dans la salle de l’Hôtel de Ville « afin de rendre hommage aux victimes et d’exprimer notre solidarité avec les habitants de Mayotte. Nous appelons chacun d’entre vous à nous rejoindre pour exprimer notre soutien et notre détermination à venir en aide à ceux qui, Aujourd’huisont en souffrance. Ensemble, soyons solidaires des Mahorais.
Un « territoire trop longtemps négligé par l’État »
Dans un communiqué, Gaby Charroux a déclaré : « Mayotte traverse actuellement une terrible épreuve. Le passage du cyclone Chido est un véritable drame qui a dévasté l’archipel et qui a plongé la population dans une situation de grande détresse. A ce jour, on déplore 31 morts et 1 373 blessés, alors que des milliers de familles ont vu leurs maisons entièrement détruites.
Les paysages ont été défigurés et l’urgence est désormais de permettre à nos compatriotes mahorais de se reconstruire. A ces destructions s’ajoute la pénurie de ressources vitales à Mayotte : l’eau, la nourriture et les médicaments ne suffisent pas à répondre aux besoins urgents des habitants. La situation est d’autant plus difficile que le gouvernement semble avoir du mal à apporter des solutions efficaces à cette crise, et les polémiques autour de l’absence de François Bayrou, le nouveau Premier ministre, ne font qu’amplifier le sentiment d’abandon légitime ressenti par la population. Cette tragédie rappelle douloureusement les fragilités de ce territoire trop longtemps négligé par l’État.
Des moments de recueillement sont également proposés dans de nombreuses villes du département, et notamment à Port-de-Bouc, Istres, Arles, Aix. Plus de détails dans notre article précédent.
