l’essentiel
Les Castrais reçoivent l’UBB ce samedi soir (21h05). Un match durant lequel les Bleu et Blanc ne comptent pas adopter un plan de jeu plus restrictif qu’à l’accoutumée sous prétexte que c’est le vice-champion de France, très joueur, qui débarque à Pierre-Fabre.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et démontrent clairement la puissance offensive de l’Union Bordeaux-Bègles. L’équipe de Gironde domine presque tous les classements de statistiques offensives : meilleure attaque du championnat avec 350 points, dont 47 essais marqués, 53 déchargements, 3 667 mètres parcourus ballons en main, 34 centres, selon les chiffres de la Ligue nationale de rugby (LNR). . ). Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, les vice-champions de France affichent le taux de possession le plus faible du championnat (45,3 %). « Quand ils ont le ballon, ils attaquent dans les bonnes zones et surtout ils marquent. Ils sont hyper réalistes, c’est une grosse force. Les grandes équipes n’ont pas besoin de 40 ballons offensifs pour marquer », souligne le pilier castrais Quentin Walcker.
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Le CO est donc prévenu et sait qu’une de ses missions principales sera de priver au maximum l’armada bordelaise de munitions, au risque de s’exposer à de lourdes sanctions. « Quand ils ont le ballon dans les mains derrière, ça fait vite peur de toute façon. Si on peut les empêcher d’en avoir trop, ça peut être cool. Défendre 80 minutes, c’est long”, sourit le pilier gauche. On va essayer de jouer notre jeu, d’être conquérants contre des équipes comme ça, il n’y a pas mille solutions, il va falloir avoir plus de ballon qu’eux.
Geoffrey Palis : « Restez fidèle à ce que vous savez faire »
Et lorsque les Girondins seront en possession du cuir, les Olympiens devront se montrer très vigilants et solides en défense. Comme vendredi dernier face au Munster (16-14). « Bordeaux présentera un autre type de danger que le Munster », prévient le manager tarnais Jeremy Davidson. “C’est une équipe qui produit plus de volume dans le jeu, ce qui est très dangereux en contre-attaque et sur les revirements.”
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Les Tarnais reconnaissent les qualités des Girondins et les craignent naturellement. Alors oui, ils apporteront, comme dans tous les matches, quelques ajustements tactiques à leur plan de jeu traditionnel pour limiter au maximum l’expression offensive de leurs adversaires. Mais ils n’ont pas l’intention de se renier. « Il ne faut pas changer d’avis, il faut s’en tenir à ce qu’on sait faire, ce sur quoi on travaille dans la semaine. Après, bien sûr, il y aura des adaptations face à cette équipe qui fait trois quarts-- très rapides. On sait qu’il y a des erreurs à ne pas faire, des ballons à ne pas jeter parce que derrière toi, tu le payes cash. Ce sera à nous de nous adapter mais nous n’allons pas tout changer. notre plan de match», certifie Geoffrey Palis.
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“Nous avons une manière d’attaquer, un plan de jeu et une structure qui ont changé”, estime Quentin Walcker. « Nous sommes une équipe jeune dans cette attaque, nous avons tout recréé cet été. C’est à nous de continuer à croire en ce que nous faisons.
