C’est pourquoi la police bénéficiera à la veille du Nouvel An d’un système de coordination centralisé sur l’ensemble de la Région bruxelloise, permettant notamment le partage d’informations entre zones en - réel. Michel Goovaerts sera responsable des opérations sur le territoire régional et dirigera la police intégrée. La surveillance sera gérée depuis le Centre Régional de Crise, en étroite collaboration avec la police fédérale.
Limiter l’accès aux espaces publics aux mineurs pour le réveillon : « La situation est dangereuse à Cureghem mais ailleurs, cela mettrait le feu aux poudres »
Tous les partenaires impliqués (police, pompiers ou services médicaux d’urgence), “seront mobilisés pour assurer une gestion efficace et sûre des événements”, a souligné la porte-parole de PolBru, Ilse Van de Keere. “La police sera particulièrement présente et visible pour assurer la sécurité de tous les citoyens.”
Parallèlement, la Région a réitéré vendredi l’interdiction de recourir aux « feux d’artifice » (feux Bengale, roquettes, pétards, etc.) sur son territoire jusqu’au 3 mars 2025 inclus. Mais l’année dernière, l’interdiction des feux d’artifice a été bafouée à plusieurs endroits à Bruxelles.
Pour endiguer les problèmes propres à cette nuit traditionnellement agitée, les administrations communales étudient également des mesures en marge du réveillon du Nouvel An, a-t-on appris lors d’une conférence des bourgmestres bruxellois organisée mercredi. L’une des pistes évoquées concerne l’assignation à résidence préventive des émeutiers connus des services (inspirée d’Anvers). Le bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps (PS) réfléchit également à obliger les jeunes mineurs du quartier de Cureghem à rester confinés à partir de 19h00.