Par
Sarah Coulet
Publié le
20 décembre 2024 à 13h04
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Quelques jours seulement après la fermeture d’une épicerie asiatique à Saint-Denis, trois nouveaux établissements subissent le même sort suite aux contrôles sanitaires qui ont révélé problèmes d’hygiène.
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Obsolètes, rongeurs…
Ainsi, les 12 et 17 décembre 2024, contrôles de santé ont été réalisés dans les restaurants suivants : Big Dal à Aulnay-sous-Bois, Chick End à Bagnolet et Sasu à Aubervilliers.
Grand Dal
Dans ce restaurant le hamburgerles services de la direction départementale de la protection des populations de Seine-Saint-Denis ont constaté que, globalement, les locaux et équipements étaient « vétustes et dans leur état actuel impropres à l’exercice de l’activité ».
En creusant un peu plus, les inspecteurs ont constaté qu’il n’y avait pas de savon bactéricide, présentant « un risque élevé de contamination » et que les salariés n’avaient pas non plus reçu de formation aux bonnes pratiques d’hygiène.
La conservation des denrées alimentaires à bonne température n’était « pas contrôlée » et la nettoyage des locaux et un équipement « insuffisant ».
Chick End Café
Au Chick End Café, les professionnels de l’organisation Bureau Veritas ont constaté la présence de rongeurs mais l’absence de savon bactéricide. Certains produits alimentaires étaient périmés et la température dans les contenants réfrigérés n’était pas contrôlée. Les locaux leur semblaient « crasseux et encombrés ».
Le traiteur Sasu
A quelques kilomètres de là, à Aubervilliers, le traiteur Sasu LMS a reçu la visite des inspecteurs de la direction départementale de la protection de la population. Grâce aux déjections présentes dans les locaux, ils ont constaté la présence de rongeurs et de cafards ce qui crée « un risque de transmission » de maladies qui pourraient être mortelles pour l’homme. Là aussi les règles d’hygiène ne sont pas respectées et le matériel et les équipements ont été jugés « sales » et « impropres à la pratique de l’activité ».
Dans leurs rapports, les experts de la DDPP estiment que la poursuite de l’exploitation de ces deux établissements « entraînerait un risque grave pour la santépublique”. La préfecture a donc ordonné leur fermeture immédiate. Ils pourront rouvrir une fois les modifications demandées effectuées.
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