Importer des chiots (comme l’adorable Wynwood ci-dessus) à titre professionnel sera interdit en Suisse.Image : Watson
Le Conseil fédéral veut endiguer le commerce « irresponsable » des chiens. L’importation professionnelle de chiots âgés de moins de 15 semaines sera donc interdite.
De nouvelles exigences en matière de protection des animaux s’appliquent en Suisse à partir du 1er février. L’importation professionnelle de chiots âgés de moins de 15 semaines sera notamment interdite.
Seules les personnes venant personnellement chercher leur chiot chez l’éleveur à l’étranger seront autorisées à importer des chiens âgés de moins de 15 semaines, a décidé vendredi le Conseil fédéral, dans le cadre de la révision partielle de l’ordonnance sur la protection des animaux.
Avec cette mesure, le gouvernement veut endiguer le commerce « irresponsable » de chiens en provenance de l’étranger, qui s’effectue souvent via Internet, où de très jeunes chiots sont proposés à la vente. L’objectif est donc de réduire le nombre de ces achats en ligne « irréfléchis ».
Abattage de poussins mâles
Il sera également interdit de raccourcir la queue des agneaux, une pratique déjà interdite pour toutes les autres espèces. Une nouvelle disposition doit également permettre d’abandonner l’abattage des poussins mâles, inutiles aux lignes de ponte. La modification de l’ordonnance prend en compte de nouvelles méthodes permettant un sexage précoce dans l’œuf.
La détention et le traitement des animaux de laboratoire seront également modifiés pour améliorer leur bien-être. L’extension des annonces obligatoires pour ces animaux augmentera la transparence. (at)
Plus d’articles sur les animaux mignons
Il neige en Afrique du Sud et les animaux n’en croient pas leurs yeux
Vidéo: Watson
Cela pourrait aussi vous intéresser :
La commission d’enquête parlementaire a rendu son rapport. Les manquements des autorités fédérales sont soulignés.
La mauvaise gestion du Crédit Suisse depuis des années est à l’origine de sa chute en mars 2023, a conclu vendredi la commission d’enquête parlementaire (CEP). Les autorités fédérales n’ont commis aucune faute, mais ont accumulé les défaillances à tous les niveaux.
Locale
suisse
