le domaine Abesse devient forêt école Bordeaux Sciences Agro

le domaine Abesse devient forêt école Bordeaux Sciences Agro
le domaine Abesse devient forêt école Bordeaux Sciences Agro

Signature officielle, ce mercredi 18 décembre, de la convention liant la mairie et l’école Bordeaux Sciences Agro, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche agronomique, sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de l’Agriculture. forêt.

Sabine Brun-Rageul, sa directrice, explique que « Pour des raisons pédagogiques évidentes, il est très important pour nous de créer un réseau d’écoles forestières. Nous avions déjà la forêt de 800 hectares à Retjons, mais ce ne sont que des pins, alors qu’Abesse présente une diversité très intéressante. C’est l’idéal pour aborder les nombreuses problématiques forestières dans des formations comme la nôtre. »

C’est notamment ce qui ressort de la présentation faite par Pierig Lebigre, le chef du service Forêts : gestion, protection et développement de Bordeaux Sciences Agro, un Saint-Paulien qui travaille également sur un plan simple de gestion forestière. Abesse définit ce qu’il faudra faire du site dans les quinze prochaines années.

« Une oasis »

Il compare Abesse à « une oasis paradisiaque au milieu d’un océan de conifères » et détaille la répartition des essences : 45 % de feuillus purs et notamment une platane exceptionnelle, 45 % de feuillus mixtes et 10 % de pins maritimes. L’ingénieur a également présenté le territoire hors forêt avec les tourbières, l’étang, les marais et les bâtiments dont le château. « Un trésor multifonctionnel qui bénéficie d’un microclimat qui ne s’est plus maintenu depuis les années 1980 et qui a failli disparaître. »

Les forges avec leurs 2 000 ouvriers ont également été évoquées. « L’idée globale est de diffuser les connaissances sur le fonctionnement d’une forêt multifonctionnelle, de créer un lieu d’expérimentation pour la recherche et le développement et de disposer d’un référentiel scientifique », explique Pierig Lebigre.

« C’était la volonté de la municipalité de bénéficier d’une perspective scientifique pour ne pas commettre d’erreurs et bien préparer l’avenir. Et cela nous permettra de rechercher de nouveaux financements», a conclu le maire Julien Bazus.

 
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