L’homme, qui avait déjà passé un an et demi en détention provisoire, était accusé d’avoir falsifié des titres fonciers et des décisions d’enregistrement. Une expertise a cependant révélé que les signatures contestées étaient bien celles du conservateur. La défense avait alors dénoncé l’acharnement de l’administration, motivé, selon elle, par des différends personnels entre l’accusé et ses supérieurs.
De son côté, la conservation des terres a mis en avant les « délits sans précédent » commis par le salarié le jour de son départ, comportement jugé suspect. Cependant, certains témoignages se sont rétractés, et d’autres ont insisté sur l’absence de preuves directes. L’accusé a nié toute implication dans les dossiers litigieux, se présentant comme un simple bourreau.
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Au-delà de ce cas individuel, l’affaire a mis en lumière les dysfonctionnements du service de conservation du territoire. Plusieurs salariés ont insisté sur l’absence de procédures claires de gestion des dossiers et de transfert des responsabilités ; une organisation parfois chaotique qui a pu faciliter les agissements de l’ancien salarié.
Pour rappel, l’affaire a débuté après une plainte du greffier foncier de Tanger contre « MA ». Ce dernier, qui a démissionné en mars 2023, était accusé d’avoir contrefait la signature du conservateur sur plusieurs dossiers. Licencié de la fonction publique, il lui était reproché d’avoir accédé au service des archives sans autorisation pour falsifier des documents.
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