«Prenez deux points et partez en vacances tranquilles», Valentin Porte revient sur le nul contre Toulouse avant de se rendre à Chartres

«Prenez deux points et partez en vacances tranquilles», Valentin Porte revient sur le nul contre Toulouse avant de se rendre à Chartres
«Prenez deux points et partez en vacances tranquilles», Valentin Porte revient sur le nul contre Toulouse avant de se rendre à Chartres

Le capitaine du MHB Valentin Porte est revenu sur le mauvais résultat lors du nul concédé contre Toulouse (28-28) samedi dernier, avant le déplacement à Chartres vendredi 20 décembre lors de la 15e journée de Starligue, pour le dernier match avant la trêve internationale.

La pilule du match de Toulouse (28-28) a dû être difficile à avaler, non ?

Oui, parce que c’est un éternel recommencement, j’en ai l’impression. C’est lourd parce que chaque année, c’est un peu pareil à cette période. Il s’avère que c’est à chaque fois la même équipe, donc ça s’explique, car c’est une très bonne équipe. Les autres années, ça me dérangeait moins parce qu’on avait fait une volée, et il n’y avait pas de photo. Je préfère cela plutôt que de dominer un match de la tête et des épaules et de faire match nul. Quand on parle aux Toulousains, même eux ne comprennent pas comment c’est possible.

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Le - nous le dira, mais perdre ce point pourrait faire toute la différence plus tard dans la saison. C’est vraiment énervant… Ça ne gâche pas tout le reste mais c’est dur. Dieu sait si on y mettra le kibosh en disant : « Attention, dans cette période, je sens que ça peut être difficile ». Je ne demande pas grand-chose, mais dans ce match, ils étaient encore plus à la rue que nous, physiquement. Il y avait un moyen de le faire, il suffisait de le piquer un peu plus et nous ferions le travail.

Qu’est-ce qui vous a le plus dérangé dans ce résultat, la défense ou l’attaque ?

En défense, après avoir un peu revu le match et discuté avec Toulouse, leur attaque à sept contre six a été de très grande qualité. Ils ont causé des problèmes à tout le monde. Mais je n’ai pas l’impression qu’ils ont trouvé la solution facilement à chaque fois, on a plutôt bien défendu. Mais ils ont eu énormément de succès. Il y a des tirs qu’on avait prévu d’effectuer à tel ou tel endroit pour faire des arrêts ou récupérer des ballons… Ils les ont réussis, mais on a moins souffert de ce sept contre six que les années précédentes. En attaque, on peut marquer plus de 28 buts. Au-delà, c’est un petit investissement supplémentaire qui aurait dû être fait. C’est ce qui m’a un peu dérangé. Il fallait rester cinq minutes au sol et ils auraient abandonné.


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On a raté trois penaltys, des tirs en pivot… Les tirs manqués, ça ne me dérange pas, mais c’est l’image que tu renvoies. On a l’impression qu’on est un peu nonchalants, faciles. Alors que nous sommes dans une période où il faut fermer les yeux et tirer très fort là où on peut. Et c’est le discours qu’Erick tient depuis le début du mois : “On s’en fout de comment, il faut juste gagner.” Donc il faut mettre son casque, on fait tout à fond et dans la plupart des matches ça tiendra car toutes les équipes sont un peu délavées.

Quelle discussion avez-vous eu entre vous ?

On a parlé du ressenti de chacun, on s’est blessé en regardant les stats, en disant qu’on avait réussi à ne pas gagner. Mais nous ne nous y sommes pas trop attardés non plus, car le danger est qu’il y ait encore un match à l’extérieur, et celui-ci est également très, très dangereux. On le sent, on a encore beaucoup de blessés, on a tout le monde qui est un peu fatigué physiquement et mentalement. Nous voulons seulement partir en pause et en vacances, je pense. Mais c’est comme ça pour tout le monde. Nous devons nous faire mal encore une heure, puis nous irons profiter un peu.

N’y a-t-il pas encore plus de regrets après la victoire de Nantes contre Paris ?

Oui bien sûr. Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un mathématicien de renom pour calculer que si vous gagnez ce match, vous pourriez en réalité n’être qu’à deux points des deux autres, c’est-à-dire à une victoire d’eux. Là, même si vous battez Nantes en février, vous avez toujours un point de retard. Il n’y a plus qu’à faire le plein à Paris, et c’est fini. Il y a deux ans, cette défaite à Toulouse nous avait coûté le titre. Je sais très bien qu’un seul point peut faire toute la différence. En 2018, par exemple, nous avons perdu le titre à cause du goal-average…

Qu’attendez-vous de l’équipe chartraine ?

Je ne m’attends pas à du grand handball, car depuis décembre, on ne joue pas du grand handball. Je peux comprendre cela. Je veux juste que nous fassions des choses simples, mais que nous le fassions avec un engagement à 100 %, une dernière fois avant la pause. Travaillons dur et récompensons-nous un peu en ce début de saison. Amusons-nous le plus possible dehors, dans une très belle salle. Il y a tout pour s’amuser. Autant essayer de finir sur une belle victoire et repartir avec le sourire.

La victoire suffira-t-elle pour que ce soit un succès ?

Honnêtement, je m’en fous. Si on gagne 19-18 et que le match est sale, je m’en fiche. Je veux juste prendre deux points et partir en vacances paisibles.

Vous serez heureux d’être en vacances après, non ?

Oui, ça fera du bien. Nous sommes là depuis un moment. C’est toujours comme ça. Cette période est toujours compliquée. Et mine de rien, on n’est pas gâté par les blessures. Nous perdons encore Diego. Cela travaille dur. Ce n’est pas une honte de le dire. Je pense que pour beaucoup d’équipes aussi, mais pour nous, heureusement ça se termine ce vendredi soir.

 
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