le jugement a été réservé jusqu’au 7 juillet 2025

le jugement a été réservé jusqu’au 7 juillet 2025
le jugement a été réservé jusqu’au 7 juillet 2025

Le procès des effondrements de la rue d’Aubagne qui ont fait 8 morts en 2018 à Marseille s’est terminé ce mercredi 18 décembre 2024, avec un jugement réservé jusqu’au 7 juillet 2025, rapporte leAFP. C’est la fin de six semaines de débats qui ont déroulé le scénario d’un drame “inévitable” logements insalubres.

Au total, 16 prévenus – copropriétaires, syndic, bailleur social, architecte-expert et ancien adjoint à la mairie – ont été poursuivis pour différents chefs d’accusation dont les deux plus graves sont l’homicide involontaire et la soumission de personnes vulnérables à des conditions de détention. logement indigne.

Peines de prison requises

Dans son réquisitoire, le procureur avait requis des peines de prison contre 10 d’entre eux, dont le seul élu municipal poursuivi, Julien Ruas (3 ans), et l’architecte-expert Richard Carta (3 ans dont un avec sursis). Contre les copropriétaires, directement cités par les parties civiles, il avait requis des peines allant de deux ans de prison dont un avec sursis, jusqu’à cinq ans dont deux avec sursis, à l’encontre de Xavier Cachard, également avocat du syndic et élu régional. .

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Il a également demandé la condamnation des personnes morales mises en cause dans cette affaire, le syndic du 65 et le bailleur social Marseille Habitat qui n’avaient pas entretenu l’immeuble voisin au numéro 63.

Les avocats de la défense ont plaidé pour l’acquittement

« Le tribunal n’est pas une instance, il ne s’occupe pas des logements insalubres »a déclaré Me Christophe Bass, l’avocat du syndic du 65, rue d’Aubagne. Pour lui, le cabinet Liautard « a fait son travail même si ses propositions ont été rejetées par les copropriétaires ».

Mais pour M. Pierre Ceccaldi, c’est “une hérésie” d’avoir poursuivi des copropriétaires du 65, rue d’Aubagne qui n’avaient pas été poursuivis lors de l’enquête mais étaient cités à comparaître par des parties civiles. Pour l’avocat, c’était fait « procès d’intention » sur un prétendu “avidité” de son client, Xavier Cachard, propriétaire, avocat du syndic et également à l’époque élu régional. Il ne le fait certainement pas « exprimer ses sentiments » pendant les sept semaines d’audience mais c’est par “modestie”M. Ceccaldi l’a défendu, estimant qu’il n’y en avait pas ” Rien “ pour le condamner.

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Concernant l’architecte Richard Carta, qui avait expertisé l’édifice moins de trois semaines avant son effondrement, un acquittement a également été demandé par ses avocats qui ont confié que la peine requise (trois ans dont deux ans de prison) “étourdi”. Me Cyril Gosset s’est étonné que son client soit poursuivi et non l’autre expert, Reynald Filipputti, qui avait bénéficié d’un non-lieu. “même s’il connaissait le bâtiment depuis quatre ans”.

 
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