Par
Lou Van Cauvenberghe
Publié le
19 décembre 2024 à 12h06
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En cette matinée nuageuse du mercredi 18 décembre à La Roche-sur-Yon, une multitude de petites têtes scolarisées école Montjoie mettre la main à la terre pour aider les préposés à l’entretien à planteur de la arbustes dans leur cours de loisirs.
Suite à un diagnostique datant de 2022la Ville travaille pour le revégétalisation cours d’école.
Dans une logique environnementale et pédagogique, l’objectif de la Ville est de désimperméabiliser espaces recouverts de bitume et réintégrer les espaces verts qui absorbent l’eau en hiver et apportent fraîcheur et ombre en été.
950 m2 de bitume enlevés
Cette action marque la finalité du premier projet d’assèchement des cours d’école. En tout, c’est 950 m2 de bitume qui ont été retirés du 2 400 m2 de terrainou environ 40% de la surface total.
Pour Sébastien Brunet, directeur du service éducatif de la préfecture de la ville, derrière le développement de la végétation, « il y a une démarche pédagogique pour faire comprendre aux enfants le cycle de l’eau et les connecter à la nature ».
Cerisier, tilleul, chêne vert…
Pendant la saison des semis (entre novembre et février), ce sont des cinquante arbres et des arbustes de plusieurs espèces différentes qui éliront domicile dans la cour de l’école Montjoie. De quoi le transformer en jardin botanique.
Durant cette période, 23 espèces différentes des arbres seront plantés avec aide des enfants.
Parmi eux : cerisier serrulata, caramelier, laurier du Portugal, cornus kousa, petit chêne vert…
100 000 euros
Sur les 15 groupes scolaires, cinq ont été classés priorité : Pont Boileau, Pyramides et Moulin-Rouge viennent ensuite sur la liste.
La Ville espère terminer cette première promotion d’écoles d’ici fin 2026. Quant au budget de chaque projet, il devra s’adapter en fonction de la conception des aires de jeux.
Juste pour le projet de l’école Montjoie, le coût total s’est levé à 100 000 € dont 50 000 € financés par le Fonds Vert de l’État et 24 000 € par la Région Pays de la Loire.
12 arbres et 50 arbustes
L’école André Marlaux / Jean-Roy suivi la même démarche. Dans la cour élémentaire, 321 m² ont été renaturés, soit 46% de la superficie total. Pour la cour de la pépinière, il y a 88 m² de renaturation, soit 32 %.
LE coûts globaux le travail équivaut à 67 000 €dont 24 000 € financés par le Fonds Vert pour les aspects étanchéité et renaturation.
Au final, 12 arbres et 50 arbustes ont été plantés.
Plus vert et plus mixte
Trouver un végétation dans les terrains de jeux reste le premier objectif de la Ville. « L’avenir des parcours, ce n’est pas le bitume », explique Sébastien Brunet, épaulé par Alexandra Gautier, directrice nature et climat.
Mais pour Michèle Jossier, la conseillère municipale responsable de l’Égalité entre les femmes et les hommes, il y a un autre problème tout aussi important. « Les garçons occupaient la majeure partie de l’espace avec un terrain de football et deux terrains de basket. Les filles n’avaient pas d’endroit où jouer.
En supprimant un terrain de basket-ball, le conseiller voulait s’assurer que les jeux sont plus mixtes avec un espace mieux réparti entre filles et garçons.
À terme, la Ville souhaite obtenir le étiquetage État Égalité entre filles et garçons. Lancé en 2022, ce label vise à encourager acte en faveur de égalité et diversité.
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