Marc avait prévu de se rendre à Saint-Laurent-du-Var en train pour aller travailler, comme tous les matins. Or, jeudi 12 décembre dernier, vers six heures, un “agitation” à la gare SNCF d’Antibes a dégénéré en un passage à tabac d’une violence inouïe.
Selon les informations du média Actu Nice, le menuisier de 55 ans « a été tabassé par plusieurs individus ». […] avenue Jules-Grec. Une information confirmée par le commissariat d’Antibes et le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes, qui indique être intervenu sur la voie publique pour « une rixe à proximité du pôle d’échange d’Antibes.
Toujours hospitalisé
L’Antibois a été soigné et transporté à l’hôpital d’Antibes vingt minutes plus tard, en réanimation. Son pronostic vital n’était pas compromis malgré la gravité des blessures, impliquant de multiples fractures, une perforation des poumons, ainsi qu’un « œil sorti de son orbite ».
Stéphanie, l’épouse de la victime, a témoigné auprès de nos confrères : « Ils l’ont mis à terre et l’ont frappé à coups de pied et de poing. Il a crié à l’aide et quelqu’un a dû l’entendre car ils ont appelé les pompiers.
Selon ces derniers, qui ont consulté des médecins, l’ITT (incapacité totale de travail) pourrait durer six mois. Marc était toujours hospitalisé ce mercredi 18 décembre, dans un état physique que sa famille, sous le choc, qualifie de « méconnaissable ».
Les attaquants en fuite
Ce qui s’est passé? “Quand la police est arrivée sur place, il n’y avait personne”rapporte le commissariat d’Antibes. Trois « jeunes » seraient impliqués dans cette attaque, mais aucun n’a encore été interpellé.
Il ne reste plus qu’à s’appuyer sur les témoignages. « Nous devons attendre que la victime aille mieux avant de pouvoir l’interroger » nous continuons. Une plainte a été déposée ce lundi par son épouse, qui n’a pas attendu pour fournir son interprétation aux journalistes.
« Il marchait tranquillement pour prendre son train et trois jeunes sont passés en le poussant, il leur a dit que la moindre des choses était de s’excuser. Ils ont sorti une grenade lacrymogène et l’ont gazé. Une altercation inexplicable pour l’entourage de Marc, qui assure qu’il n’est pas violent.
Une histoire possiblement filmée par des caméras de surveillance, que l’enquête ouverte par le commissariat d’Antibes et menée par le parquet de Grasse se chargera de vérifier.
