Dakar, 18 déc (APS) – Soixante-quatorze jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET), formés aux métiers du développement économique territorial en vue de renforcer les collectivités territoriales en ressources humaines qualifiées, ont reçu mercredi leur certificat, a constaté l’APS.
La formation a été initiée par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), en partenariat avec le Programme National de Développement Local (PNDL) et le soutien de la Fondation Konrad Adenauer.
“Le groupe TAATAAN a initié cette démarche en vue de créer un vivier de ressources humaines qualifiées pour accompagner les communautés locales”, a déclaré le président de cette organisation non gouvernementale, Oumar Wade.
Il est intervenu lors d’un atelier pour présenter les résultats et capitaliser l’expérience du projet d’appui aux initiatives de développement local, réalisé dans le cadre du Programme National de Développement Local (PNDL), en partenariat avec la structure qu’il dirige.
A l’issue de cet atelier d’une journée, 74 jeunes issus de différentes communes du Sénégal ont reçu leurs attestations de formation.
Selon le président de l’ASADIC-TAATAAN, le développement économique local repose sur trois piliers essentiels : les dispositifs techniques, les ressources financières et surtout les ressources humaines.
Présent à la réunion, Cheikh Abdou Lô, président de TAATAAN-Académie, a souligné que des ressources humaines de qualité sont la clé de tous les autres aspects du développement territorial.
“Tant que nous ne disposerons pas de ces ressources humaines qualifiées, les discussions autour de la décentralisation, du développement local ou de l’aménagement du territoire resteront vaines”, a-t-il déclaré.
Il a ainsi appelé à renforcer les compétences des 74 jeunes formés, pour qu’ils deviennent un vivier de ressources humaines capables de contribuer, dans les années à venir, à faire du Sénégal un pays pleinement décentralisé, grâce à un développement basé sur ses terroirs.
D’autant que, à l’instar des grandes démocraties, elle s’est engagée dans un processus de décentralisation pour repositionner les collectivités locales comme pôles d’impulsion de dynamiques de développement endogènes.
Le secrétaire général du Programme national de développement local (PNDL), Pape Alioune Koné, qui présidait l’événement, a déclaré compter sur les bénéficiaires « pour donner du sens au concept de décentralisation ».
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