Fin du second semestre 2026, voici l’échéance définitive pour le nouveau service des urgences de l’hôpital de Bourges. Les travaux ont été retardés en raison de plusieurs aléas. « Il y a eu d’anciennes réhabilitations avec des non-conformités et des problèmes avec les plans. À cause de cela, nous avons perdu beaucoup de - », déplore Michael Benoist, responsable des services techniques. De ce fait, la phase 1 (sur 4), qui devait s’achever fin décembre, ne le sera pas avant avril.
Mais l’équipe espère rattraper une partie du retard :
Unité de décontamination
Les travaux, qui représentent près de 11 millions d’euros, ont débuté en dessous de la plateforme d’appel du Samu. C’est la nouvelle unité de contamination de l’hôpital. « C’est une installation fixe et permanente, alors qu’avant, c’était une unité mobile avec une remorque, des tentes… Tout nécessitait une heure d’installation », rappelle Michael Benoist. Ces nouveaux locaux permettront également d’augmenter la capacité, d’une à trois lignes de décontamination. « Cela permet, en cas de crise, d’accueillir davantage de patients, 20 à 25 par heure. Les gens sont déshabillés et lavés… Donc, avoir des locaux intérieurs sera aussi plus confortable», précise la cheffe du service des urgences, Marie-Céline Mazuir.
De l’autre côté, se profile le nouveau centre médical. « Actuellement, il se trouve sur le site du Château des Gadeaux, mais nous avons souhaité le rapprocher des urgences. Il y aura deux salles de consultation pour les médecins généralistes, qui prodiguent des soins non programmés », explique le responsable technique.
La visite se poursuit par la future entrée piétonne, à laquelle sera rattaché un parking fermé de 18 places, dédié aux patients urgentistes.
Plus gros
Une fois là-haut, on pénètre dans l’ancien service de l’unité d’hospitalisation de très courte durée, un espace entièrement réhabilité pour augmenter la capacité d’accueil d’urgence devenue trop réduite.
« Tout sera réorganisé mais ce lieu sera l’accueil et le circuit court. Nous aurons quatre box dont un réservé à la pédiatrie, qui n’existait pas. La nouvelle salle de déchargement passera également à quatre places. Globalement, tout sera plus grand pour améliorer les conditions de travail et d’accueil », explique Anne Descouts. Les plans de continuation fonctionnent sur le site déjà occupé. « Nous avancerons progressivement. Il y aura des moments compliqués, mais c’est pour le mieux », rassure le chef de service.