A Paimboeuf, le policier municipal a pris ses fonctions

A Paimboeuf, le policier municipal a pris ses fonctions
A Paimboeuf, le policier municipal a pris ses fonctions

Lors de ses vœux à la population en 2023, Raymond Charbonnier, le maire de Paimboeuf, a annoncé avoir décidé de recourir à un policier municipal. Il s’y était refusé jusque-là, mais il répondait à la demande d’une partie de la population, et à celle d’Étienne Naud, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pornic. « C’est un engagement réciproque. Nous avons demandé une présence accrue de la gendarmerie, mais le commandant Naud nous a demandé de nous doter d’un policier municipal, afin de trouver une réponse aux incivilités, aux inquiétudes des citoyens et d’aider la gendarmerie, explique le conseiller. Notre policier municipal n’est pas seulement là pour réprimer, mais aussi pour conseiller et éduquer la population. » Cela apportera également un soulagement aux services d’accueil de la mairie, où le personnel sert de plus en plus de tampon face aux citoyens mécontents. Cela retardera les situations problématiques de quartier et autres assure le maire. La gendarmerie encourage également la vidéoprotection, mais Raymond Charbonnier prévient : Ici, ce n’est pas dans l’air du -. Trop cher !

Un policier municipal depuis fin novembre

Le recrutement était compliqué, car les demandes émanaient des villes et peu de policiers municipaux disponibles. Le recrutement a été réalisé auprès de la communauté de communes, qui le met à disposition exclusivement de Paimboeuf. C’est un choix politique, car nous serons les seuls à supporter le coût de ce fonctionnaire permanent, soit près de 70 000 euros par an.

Fabrice Hélias, 46 ans et père de trois enfants, a pris ses fonctions le 21 novembre. Originaire de Quimper (Finistère), il occupait déjà ce poste en région Rhône-Alpes depuis 2019, après avoir suivi une formation de six mois. à Montpellier (Hérault). « Mon rôle est de parcourir la ville, de dissiper les malentendus, de repérer les infractions. Paimboeuf occupant un petit territoire, cela offrira l’avantage de la proximité. Je serai sur le terrain 80% du -, le reste dans mon bureau dans l’ancienne caserne des pompiers, explains Fabrice Hélias. Déjà, la population commence à s’identifier à moi. J’ai une forte demande de présence lors des sorties collège et lycée. »

Le policier travaillera une première semaine à 40h, soit cinq jours, de 8h à 12h30 et de 14h à 17h30 (18h le mercredi), surveiller les rassemblements de jeunes au gymnase et la semaine suivante à 23h, quatre jours (fin à 18h jeudi). Il dispose d’une voiture et va faire les démarches pour obtenir des armes, une caméra piéton, un bâton et une petite bouteille de gaz, dans un premier -.

 
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