Dix jours après la relance de sa liaison directe entre Casablanca et Sao Paulo, Royal Air Maroc (RAM) poursuit sa stratégie de développement sur le marché brésilien en réunissant ses principaux tour-opérateurs lors d’une cérémonie organisée mardi à Sao Paulo.
Cet événement a été l’occasion pour l’entreprise nationale de présenter sa nouvelle équipe commerciale au Brésil et de renforcer ses liens avec ses partenaires locaux, tout en explorant les perspectives de développement touristique entre les deux rives de l’Atlantique.
Selon Othman Baba, représentant régional de RAM au Brésil et en Amérique latine, cette réunion, à laquelle ont participé les trente meilleurs « consolidateurs de voyages » de l’entreprise, vise à dynamiser la dynamique « positive » et « l’engouement » autour de cette connexion stratégique.
“Les réservations sont dans le vert et les vols sont déjà pleins depuis plusieurs semaines, aussi bien à l’aller qu’au retour”, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, soulignant que “cette reprise très encourageante, pourrait même nous amener à ajouter des fréquences dans le moyen terme.”
M. Baba a expliqué que les regroupeurs de voyages sont des partenaires clés qui offrent une gamme complète de services, des vols à l’hébergement en passant par les excursions. Derrière chaque consolidateur, il y a en moyenne 2 000 à 3 000 agences de voyages, précise-t-il.
La réouverture de cette ligne directe, opérée trois fois par semaine entre les deux capitales économiques, a été fortement saluée par les professionnels du secteur.
Il répond à une demande croissante tant de la part des hommes d’affaires que des touristes des deux rives, illustrant la vitalité d’un partenariat de longue date entre les deux nations, qui ne cesse de se développer.
Le Maroc est une destination prisée des acteurs du tourisme brésiliens, qui l’ont déjà programmé dans leurs catalogues de voyages pour cette fin d’année et pour 2025.
« Le Maroc est fascinant ! Sa culture, sa religion, ses habitants et ses coutumes en font une destination exceptionnelle», a déclaré à la MAP Wagner Chaves, président de Sakura, groupeur de voyages établi depuis près de 50 ans et partenaire de Royal Air Maroc.
Il s’est félicité du retour de la compagnie aérienne marocaine sur le marché brésilien, se disant “convaincu que cette liaison directe entre le Brésil et le Maroc jouera un rôle clé dans le développement de nos relations touristiques et commerciales”.
« En tant que consolidateur, Sakura s’engage à offrir à nos clients, agences de voyages, des opportunités de ventes qui ravissent leurs propres voyageurs, que ce soit pour des séjours individuels, des voyages de groupe ou, plus spécifiquement, du marché MICE (l’activité liée aux événements d’entreprise) » , a souligné M. Chaves, notant que “les passagers bénéficieront d’un gain de 6 heures en évitant les correspondances via l’Europe, un avantage que nous saurons pleinement exploiter”. Concernant les destinations les plus prisées au Maroc, le représentant de la RAM a indiqué que « sans surprise, Marrakech et Agadir arrivent en tête de liste des demandes. Nous constatons également un intérêt croissant pour les villes impériales comme Rabat, Fès et Essaouira. Les Brésiliens manifestent également un vif intérêt pour le grand sud marocain, notamment pour des destinations comme Ouarzazate, Zagora et Errachidia, où ils cherchent à vivre une expérience dépaysante dans le désert.
Pour consolider sa position sur le marché brésilien, Royal Air Maroc mise sur une connectivité élargie via son hub de Casablanca, offrant des connexions vers plus de 97 destinations dans plus de 50 pays, notamment en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
L’entreprise propose également des services adaptés aux clients brésiliens, renforçant ainsi son rôle de pont stratégique entre l’Amérique latine et le reste du monde.
Afin d’accompagner au mieux les clients et de garantir la disponibilité et la satisfaction qu’ils recherchent, M. Baba a mis en avant la mise en place d’une équipe commerciale dédiée, non seulement au service des passagers individuels, mais également des partenaires commerciaux, notamment des agences de voyages.