la victime a déjà été arrêtée lors du démantèlement d’un réseau de drogue

La femme décédée dans un appartement du secteur CharlesbourgAu Québec, lundi avait déjà été arrêté dans le cadre du démantèlement d’un important réseau de stupéfiants en 2021, en compagnie d’un criminel qui a plaidé coupable le lendemain à des accusations d’homicide involontaire.

Le corps de Jennifer Morin, 45 ans, a été découvert le 16 décembre 2024 dans un appartement du boulevard Louis-XIV.

L’événement est survenu près de trois ans jour pour jour après une grève du Service de police de la ville de Québec (SPVQ) qui a mené à son arrestation le 15 décembre 2021. Huit autres suspects étaient impliqués dans un important réseau de trafic de drogue et elle a ensuite été menottée.

Parmi eux, on retrouve un nom qui a fait les manchettes cette semaine : Cédric Duchaine, 28 ans, qui a plaidé coupable mardi à des accusations d’homicide involontaire.

C’est ce même Duchaine qui était à la tête du grand réseau des stupéfiants visé par le SPVQ en décembre 2021. Ce dernier a d’ailleurs reconnu sa culpabilité à sept chefs d’accusation liés à cette opération lors de son passage au tribunal.

Le fils de Jennifer Morin, Jeffrey, a également été arrêté il y a trois ans. Si la mère s’est évadée sans inculpation, le jeune de vingt ans a écopé, de son côté, d’une peine de 1.200 jours de prison pour trafic de drogue.

Rappel des faits

Vers 9 h 15, lundi, le SPVQ a été appelé dans une résidence du boulevard Louis-XIV, puisqu’une personne a été retrouvée sans vie.

Cette dernière n’a pu que constater le décès évident de Jennifer Morin. Selon nos informations, cette dernière montrait des signes de violences sur son corps.

C’est le coroner qui a demandé qu’une enquête soit tenue. L’événement, initialement considéré comme suspect, a finalement été qualifié d’homicide.

Personne n’a été arrêté dans le cadre de cette affaire pour le moment. L’enquête continue de faire la lumière sur cette histoire inquiétante.

Consternation

Au lendemain du drame, les voisins de la victime avaient du mal à comprendre ce qui avait pu se passer, dans un quartier habituellement particulièrement calme.

« Ici, il n’y a que des klaxons sur le boulevard à cause de la circulation. On n’a jamais vu quelque chose d’aussi grave», a déploré Julie Valcourt, qui habite à proximité.