«Ça va mal finir», réagit le leader insoumis et dévoile des images des dégâts

«Ça va mal finir», réagit le leader insoumis et dévoile des images des dégâts
«Ça va mal finir», réagit le leader insoumis et dévoile des images des dégâts

“Je sais que cela va mal finir” affirme le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, revenant mercredi dans une note de blog sur les “attentats” dont son parti est victime “depuis un an”, après l’effraction et dégâts à sa résidence secondaire.

Une enquête a été ouverte suite à la “découverte d’une effraction et de dégradations dans la résidence secondaire” de Jean-Luc Mélenchon près de Montargis (Loiret), a-t-on appris mardi auprès du parquet.

Jean-Luc Mélenchon s’avoue pessimiste : “Je sais que ça va mal finir parce que notre diabolisation est faite pour ça”. La maison, « une ferme en lisière de forêt », que le triple candidat à la présidentielle dit avoir acquise « il y a 26 ans » et « rénovée à la cuillère », a notamment été dégradée par des graffitis évoquant une croix gammée. ou en indiquant « nous vous trouverons » (sic), « vive la Marine » ou « on s’emmerde les Arabes » (sic), a-t-il déclaré.

ud83dudd34ud83dudcdd « Nous vous trouverons. “J’emmerde les Arabes” “Vous ruinez le pays”

Retrouvez mon nouvel article de blog à découvrir et à partager. https://t.co/1l0HvSaai3

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) https://twitter.com/JLMelenchon/status/1869323078544855203?ref_src=twsrc%5Etfw

“L’attaque est politique”

Jean-Luc Mélenchon souligne que ces slogans outranciers « ressemblent au vocabulaire, aux tracts anonymes, aux messages téléphoniques des attentats que nous subissons depuis un an ». « Je retrouve là le vocabulaire de ces racistes qui attaquent nos positions contre le génocide à Gaza. Oui, l’attaque est politique, sinon pourquoi ces slogans ? », ajoute-t-il.

« Depuis un an, nous avons tous le sentiment de n’être protégés ni par la justice, ni par la police », insiste le leader insoumis, déplorant que « tout finisse dans les sables mouvants du néant ou de l’inexistence dans neuf cas sur dix. L’ancien sénateur énumère « le harcèlement des téléphonistes, les agressions physiques, les profanations de graphers, tous impunis, les bureaux parlementaires murés ou saccagés où la police ne relève pas les identités, où les procureurs ne poursuivent personne », ou encore « ces tentatives à « des assassinats que j’ai découverts dans la presse des mois après l’arrestation de leurs auteurs ».

Les réactions politiques se sont multipliées mardi après l’annonce de ces dégâts : Marine Le Pen a notamment estimé que “de tels agissements doivent faire l’objet d’une condamnation exemplaire”. Le patron du PS Olivier Faure a déploré une « dégradation insupportable », le maire LR de Cannes David Lisnard a affirmé que « tout cela est inacceptable et grave ».

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