Depuis le début du mois, la mairie de Caen propose à ses habitants un calendrier de l’Avent pas comme les autres : une vitrine de la mairie dévoile chaque soir une surprise différente. Funambule, spectacle de harpe, sketch sur le Millénaire, concert de Joseph Kamel… : l’événement semble bien fréquenté et apprécié.
« Une quinzième vitrine transformée en tribune politique »
Seulement voilà : tout ne s’est pas passé comme prévu, dimanche 15 décembre au soir, pour la case numéro 15. « Il fallait que la poésie soit à l’honneur, et nous avions choisi un artiste caennais reconnu dans ce domaine avec pour seule mission de réaliser un spectacle familial dans l’esprit des fêtes de fin d’année, écrit le maire, Aristide Olivier, dans un communiqué sur les réseaux sociaux. Malheureusement, il ne s’est pas montré digne de notre confiance et a transformé cette quinzième vitrine en forum politique. »
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L’artiste a notamment choisi d’évoquer les conflits du Moyen-Orient. « Indépendamment des propos qui n’engagent en rien la Ville de Caen, ce n’était ni le lieu ni l’heure. Le public n’était pas venu écouter une intervention militante particulièrement controversée », s’excuse l’élu, pris de court et se sentant trahi, avec ses équipes, par cette proposition qui ne respecterait pas les “caractéristiques” capable de satisfaire le public réuni ici. «Certains spectateurs sont également partis pour manifester leur mécontentement»note Aristide Olivier, présentant son « mes plus sincères excuses » dans son communiqué.
