Une nouvelle fois, la ville de Lorient a été le théâtre d’extrêmes violences, illustrant les difficultés croissantes des commerçants à exercer leur activité dans un climat d’insécurité. Le bar Le Monroe, situé place Jules-Ferry, a été visé dans la nuit du 16 au 17 décembre 2024. Une violente altercation s’y est déroulée avant de dégénérer en affrontements avec la police, entraînant l’intervention du RAID et plusieurs arrestations.
Une nuit de violence à Monroe
Tout commence à 02h11. Trois individus, déjà présents dans l’établissement quelques heures plus tôt, reviennent au bar fermé pour demander à un employé s’il a retrouvé un téléphone perdu. Rapidement, l’échange se transforme en agression. L’employé de 25 ans et son père, venu l’accompagner, ont été roués de coups. Sur les images captées par la vidéosurveillance, on entend les victimes crier : « Nous n’avons pas votre téléphone », en vain. Quatre minutes de violences insupportables, durant lesquelles d’autres clients ont également été blessés, dont une femme frappée par une bouteille.
Les agresseurs ont ensuite pris la fuite à bord d’une voiture immatriculée au Luxembourg, poursuivis par la brigade anticriminalité. Leur course se termine au camp des Voyageurs de Plœmeur, où des coups de feu sont échangés avec la police vers 4 heures du matin.
Au lendemain de ces événements, le RAID est intervenu pour sécuriser le camp et procéder à des perquisitions. Deux individus, déjà connus des services de police pour de multiples infractions, sont interpellés. Deux armes, dont l’une aurait pu être utilisée lors des tirs contre les policiers, ont également été saisies. Un troisième suspect est toujours activement recherché.
En septembre dernier, ce même établissement avait déjà été saccagé lors d’affrontements entre supporters de football, occasionnant plus de 22 000 € de dégâts. Mais ce propriétaire d’établissement n’est pas le seul à en avoir marre. Beaucoup d’entre eux constatent que le climat se dégrade d’année en année, du fait notamment de l’arrivée de nouvelles populations, et d’une politique de logement social délirante menée par la gauche en Bretagne depuis des décennies. Mais aussi une folie générale, conséquence du gauchisme idéologique distillé dans les écoles, avec des conséquences pédagogiques pour les enfants. Aujourd’hui, nous ne voyons que le début des conséquences pour la Bretagne.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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