Matt Hardy s’est rendu à Vannes en décembre et a compris pourquoi le rugby français et le Top 14 sont exactement ce que devraient viser tous les championnats.
S’approcher d’un piano à queue dans la cour d’une école de musique pour atteindre les tourniquets du Stade de La Rabine, ce n’est pas ce qu’on attend, hormis les clichés, d’une équipe de rugby de première division.
C’est pourtant ce que propose Vannes en Bretagne, point géographique éloigné de la carte du rugby français par rapport aux bastions du sud, et qui représente la nouvelle recrue du Top 14.
L’équipe bretonne évoluait encore en troisième division française il y a moins d’une décennie, mais a réussi à se hisser au sommet depuis.
Samedi, devant une foule enfiévrée, ils ont battu les finalistes de l’année dernière, Gloucester, par le score de 43 à 19 lors de leur premier match à domicile dans une compétition européenne, la Challenge Cup.
Leur arène ne compte que 76 sièges de moins que le Vitality Stadium de Bournemouth en Premier League, mais les tribunes escarpées et les habitants enthousiastes lui confèrent une atmosphère beaucoup plus grande.
Avec des stars internationales donnant le meilleur d’elles-mêmes pour la ville et des Bretons mobilisés pour leur équipe, Vannes incarne ce qui fait la grandeur du rugby français. Alors, que peuvent apprendre l’Angleterre, la Premiership et le Championship ?
Tout d’abord, l’argent compte. Les budgets des joueurs ne sont qu’un aspect, mais le budget total de Vannes est d’environ 16 millions de livres sterling – une somme dont la plupart des clubs hors de France ne peuvent que rêver. Bien que cela ne représente qu’une fraction des 41 millions de livres sterling de Toulouse, c’était suffisant pour attirer des joueurs comme l’international anglais Mako Vunipola de l’autre côté de la Manche cette année.
Le rugby français bénéficie d’avantages financiers. Le dernier contrat de diffusion est évalué à 578 millions de livres sterling sur cinq ans – le dernier contrat de Premiership Rugby, pour trois ans jusqu’en 2024, n’était que de 110 millions de livres sterling – et le sud du pays vit pour son sport, remplissant les stades chaque week-end.
Toutefois, cet accord de diffusion français couvre à la fois le Top 14 et la Pro D2. En Angleterre, il n’y a pas d’accord télévisé pour le Championnat.
Les deux principales divisions françaises ont leurs différences, mais une réglementation financière stricte et un protocole de coopération leur ont permis de devancer leurs concurrents mondiaux.
Ils disposent de deux championnats extrêmement compétitifs où des clubs mythiques comme Béziers, Agen et Biarritz s’affrontent en deuxième division, tandis que Vannes peut concourir en Top 14.
Promotions et relégations ont renforcé la détermination des équipes du Top 14, car une chute peut s’avérer fatale. Cela signifie également que les équipes promues sont prêtes à relever les défis de la première division.
Cependant, il ne s’agit pas uniquement d’action sur le terrain. Le stade La Rabine a tout ce qu’on peut attendre d’un stade : il est parfaitement dimensionné pour son public – contrairement par exemple aux Wasps de la Coventry Building Society Arena – et propose des prix abordables, avec un demi-litre de vin à 5,50 £.
Les lumières sont tamisées dans les tribunes pour créer une ambiance unique et les locaux s’impliquent vraiment dans ce qu’ils regardent. Les billets sont très prisés, et la ville vit au rythme du sport les jours de match.
C’est peut-être une question culturelle ; Cela explique peut-être en partie pourquoi le football de Ligue 1 ne parvient pas à enflammer tout le pays.
Ou peut-être que la difficulté d’accéder à l’élite a éveillé une passion à Vannes, où sa saison inaugurale en Top 14 a un sens profond. Ajoutez à cela une ville magnifique, un port pittoresque et des plats succulents, et on comprend pourquoi la France excelle dans le rugby. C’est une leçon à retenir.
Pour conclure, cet article met en avant les éléments qui font le succès du rugby français à travers l’exemple de la montée en puissance de Vannes. Alors que la Ligue 1 peine à captiver pleinement la nation, le rugby semble fédérer au-delà des frontières régionales. Cela soulève une question importante : comment d’autres disciplines, dont le football, peuvent-elles tirer les leçons de cette dynamique pour accroître leur propre popularité ?
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