Jusqu’au 2 novembre 2025, le Musée d’art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand présente une exposition en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques-Guimet de Paris. Le mariage durera 4 ans avec des expositions de différents pays asiatiques. Le premier est consacré à la Chine avec le dévoilement de plusieurs chefs-d’œuvre.
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A Clermont-Ferrand, le musée d’art Roger-Quilliot abrite des chefs-d’œuvre. Des pièces qui racontent l’histoire d’un art de vivre royal. Yannick Lintz, président du Musée national des arts asiatiques – Guimet, explique : «On montre des objets ayant appartenu à l’empereur, aux aristocrates de la Cour. On ne voit que des objets d’art ou des costumes qui témoignent du Versailles chinois. L’idée était de faire venir des chefs-d’œuvre à Clermont-Ferrand et de ne pas hésiter à les sortir de nos salles. C’est vrai que nos visiteurs parisiens en sont privés mais c’est bien de les montrer ailleurs en France. La collection Guimet est considérée comme la plus importante de l’art asiatique en Occident. Vous avez ici quelques chefs-d’œuvre de première importance».
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Jusqu’au 2 novembre 2025, le Musée d’art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand présente une exposition en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques-Guimet de Paris. Le mariage durera 4 ans avec des expositions de différents pays asiatiques. Le premier est consacré à la Chine avec le dévoilement de plusieurs chefs-d’œuvre.
Les empereurs chinois affichaient leur richesse dans ces objets exceptionnels. Rien n’était trop beau sous la dynastie Qing. Mais à côté de ce prestige, il y avait aussi la beauté, la transgression et le sacré. Anne Yanover, directrice de la programmation et des audiences Guimet, déclare : « Nous avons imaginé le parcours le plus significatif possible, pour des publics non initiés aux arts et aux cultures d’Asie, et qui souhaiteraient aller à la rencontre de ces cultures. Nous avons choisi des thématiques universelles, dans lesquelles chacun peut se reconnaître. On parle de prestige, de sacré, de beauté, de transgression».
La culture chinoise du musée Guimet se mêle également à celle du musée Quilliot. Une collection textile, rarement dévoilée, exprime une technique ancestrale. Christine Bouilloc, directrice du musée d’art Roger-Quilliot, souligne : «On découvre à la fois une mode, un savoir-faire et une philosophie de vie. La pièce robe mandarine est la plus forte visuellement. Mais vous découvrirez également des chapeaux pour enfants et des chaussures brodées pour pieds bandés. La sélection textile a été faite au regard des thématiques développées dans cette exposition. C’était aussi pour nous l’occasion de faire ressortir des pièces qui font partie de la collection patrimoniale et qui n’ont pas vraiment été vues jusqu’à présent.».
La Chine n’est que le début de la lune de miel. Le partenariat entre les deux musées se poursuivra encore quelques années. Isabelle Lavest, vice-présidente chargée de la culture à Clermont Auvergne Métropole, précise : «On n’est pas sur un one shot, du genre « j’ai fait mon travail, j’ai prêté à mes amis ». Mais nous construisons une relation. Nous aurons 4 ans avec 4 thèmes. Nous sommes ici en Chine, nous irons au Japon, au Tibet et en Inde. Nos musées de la Métropole sont reconnus nationalement comme des musées de qualité, avec des équipes professionnelles capables d’accueillir ces expositions.».
Cette culture se dévoile également de manière immersive et ludique, pour que tous les publics puissent voyager à l’autre bout de la terre. L’exposition est visible jusqu’au 2 novembre 2025.
Propos recueillis par Romy Ho-A-Chuck / France 3 Auvergne