“Le Surfeur”, un film fou échauffé un peu avec Nicolas Cage

“Le Surfeur”, un film fou échauffé un peu avec Nicolas Cage
“Le Surfeur”, un film fou échauffé un peu avec Nicolas Cage

Les projets récents avec Nicolas Cage passent ou apparaissent comme des échecs : toujours plus absurdes, toujours plus prêts à faire parler d’eux et de lui sur le papier, ils s’avèrent souvent décevants au visionnage. Trop bien tenu en échec, commeUn talent en or énorme, un peu décevant Renfieldou franchement ni les faits ni faire comme Scénario de rêve. Seulement certains, comme Prisonniers du pays fantômenous réservent de vraies petites surprises. Cette fois, le voilà au centre d’un long-métrage qui affiche trop de défauts pour réellement convaincre.

Vingt minutes de trop

Un père vient un matin sur une côte australienne pour essayer le surf avec son fils adolescent. C’est ici qu’il a vécu quand il était jeune et il ne s’est jamais remis de devoir partir. A tel point qu’il souhaite acheter la maison familiale, avec vue sur cette plage. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est venu… Mais sur le sable, un groupe de surfeurs agressifs, tous des hommes, finalement ultra masculinistes, s’activent et ne se laissent pas approcher par les étrangers de leur coin. On peut le dire d’emblée, l’action du film ne va pas se dérouler au cours d’une journée. Au bout de vingt-cinq minutes, le fils sera rentré chez lui, et Nick se retrouvera seul, perdant peu à peu la vie, puis dans ce coin tenu par des hostiles, à qui tout appartient. Et justement : d’un côté, le fait qu’il ne parte pas semble un peu forcé, même s’il veut à tout prix sa maison. En revanche, toute la chute qu’il va subir lui paraîtra très, très longue, exagérément longue.

Fin décevante

D’apparence folle au premier abord, le film s’avère en réalité assez programmatique : on n’est pas surpris par la progression des événements. Lorsque la fin approche, l’évolution du personnage reste plutôt fade. Ni touchant, ni devenant complètement fou ou maléfique quand le terme s’approche, le personnage qu’incarne Nick semble fade. On en ressort donc peu exalté. D’autant qu’il a fallu endurer cette dernière scène sur la plage, forcée et peu crédible, par rapport à l’univers institué par le film. Quant au réalisateur, qui s’est fait remarquer avec Vivariumon l’oublie. Les noms prometteurs du cinéma et Nick, une alliance qui ne transcende jamais vraiment grand-chose.

 
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