L’Espace Bourdelle Sculpture, qui compte 198 membres, a tenu son Assemblée Générale, présidée par Nicolas Sudres. Depuis sa création sous l’impulsion de Christian André-Acquier en 1977, Rodia Duffet-Bourdelle, fille de l’illustre sculpteur, en est la marraine. Ses actions s’articulent autour de trois axes : l’enseignement pratique, la connaissance et la diffusion de la sculpture. Alix André-Acquier coordonne l’association et prend en charge l’enseignement dans différents ateliers : « Apprendre la sculpture, c’est découvrir ou redécouvrir, avec émotion, ce que l’enfant peut faire avec peu, c’est s’émerveiller devant un moment créatif, devant une matière chaleureuse, un savoir-faire insoupçonné… C’est avant tout savoir observer et écouter ceux qui donnent avec générosité et bienveillance, ceux qui transmettent avec passion, c’est créer son propre chemin à la lumière du voyage des autres.
Praticiens, enfants, débutants et confirmés, travaillent différents matériaux (verre, métal, bois, pierre, terre) lors d’ateliers hebdomadaires pour lesquels cinq enseignants se relaient. De plus, de nombreux cours sont proposés le week-end.
L’Espace Bourdelle, c’est aussi : des interventions dans les écoles du Grand Montauban, auprès de jeunes malvoyants, avec l’Aide à l’enfance et la fondation Lou Camin, des conférences dans le cadre de l’histoire de « l’art » ouvertes à tous pour approfondir leurs connaissances, susciter questions et débats et expositions, événements, visites de musées. Le Festival de Sculpture est un moment fort. Cette année le thème était « Rêves de la Terre » avec Tixador comme invité d’honneur, entouré de 77 sculpteurs et de 200 œuvres exposées à la Maison du crieur, au conseil départemental, à la Petite Comédie, à l’Espace des Augustins. L’édition 2025 aura pour thème « Complémentarités ».