Ils n’ont a priori aucun lien, mais ils ont été émis quasiment simultanément. Dimanche 8 décembre 2024, une première alerte à la bombe a été interceptée par le CRAIOL de Nantes Métropole (Centre institutionnel d’accueil d’appels et organisation logistique), qui gère les obligations de garde et les crises pour la collectivité.
L’appel téléphonique malveillant a été passé vers 18h40 par un homme se déclarant proche du Hamas, selon une Source policière, alors que se déroulait sur le terrain du stade le match Nantes-Rennes.
La police a rapidement identifié un numéro de téléphone, rattaché à un téléphone fixe du XXe arrondissement de Paris. Un père et son fils ont été interpellés dans la soirée, ils sont actuellement en garde à vue. Le stade n’a pas été évacué, une plainte a été déposée. Le parquet de Paris a été saisi du dossier.
Alerte au commissariat central de Nantes
Un peu plus tôt, un autre appel téléphonique a été passé, cette fois au commissariat central de Waldeck-Rousseau, par un homme insultant qui affirme avoir posé une bombe dans les locaux. Le numéro n’a pas pu être identifié, mais une Source policière précise que l’appel aurait été localisé dans la région de Saint-Sébastien-sur-Loire. Le commissariat n’a pas non plus été évacué.