C’est tout d’abord la présentation, en 2019, de l’Hypercar Evija 100 % électrique proposant 2 011 chevaux et produite en 130 exemplaires. Cela coûte donc plus de 3 millions d’euros chacun. “Ce modèle annonçait la technologie de la marque et notre capacité à réaliser des voitures exclusives et performantes. En 2021, l’Emira voit le jour. “Il s’agit d’une petite voiture de sport 100 % thermique qui fait le lien entre le design de l’Hypercar et les modèles Elise, Exige et Evora qu’elle remplace.
Voitures électriques, la fin de la mécanique ?
En 2022, ce sera cette fois la présentation de l’Eletre – qui se prononce Eletra –, un hyper SUV 100 % électrique. “Il s’agit du premier modèle grand volume 100 % électrique, de la première véritable voiture familiale et de la première véritable cinq portes. « Cela nous permet d’élargir notre clientèle par rapport à ce que nous avions dans le passé. » « . En septembre 2023, c’est encore l’Emeya, une hyper GT 100 % électrique, qui se positionne «un peu plus haut de gamme » que l’Eletre, déjà bien ancrée dans le haut de gamme.
Le choix du nom Eletre n’est pas le fruit du hasard. Tout d’abord, tous les modèles Lotus de route commencent par un E depuis 1956, lorsque la Lotus II a été renommée Eleven pour éviter toute confusion. Ensuite, le terme Eletre vient de l’Europe de l’Est et signifie « Prendre vie ».
Un joyau de technologie
À quoi s’attendre avec une Lotus Eletre (prix de départ pour le modèle de base à partir de 98 690 euros) ? C’est logiquement un petit bijou de technologie. “Le flux d’air passe à travers et autour du véhicule, ce qui réduit la résistance de l’air, ce qui est important pour un véhicule électrique et contribue à maximiser l’autonomie.. Sur l’Eletre, il existe sept canaux ou flux d’air différents.
Voitures électriques chinoises : l’Europe monte au créneau
Sous le capot, c’est 612 chevaux pour l’Eletre et l’Eletre S (à partir de 124 090) et 918 chevaux pour l’Eletre R (à partir de 154 090 euros). L’autonomie peut atteindre 490 kilomètres pour le modèle S et 535 kilomètres pour le modèle R. Il s’agit d’autonomies théoriques incluant une bonne proportion de déplacements en ville et sur routes secondaires : une voiture électrique consomme beaucoup plus sur autoroute. La recharge rapide est cependant très rapide, avec la possibilité de passer de 10 % à 80 % en 20 minutes.
Confort
Lotus se retrouve donc au pays des voitures premium allemandes et du Tesla ModelNos clients apprécient la performance, l’innovation et la technologie», résume Ronan Erb. Qui dit performance dit accélération solide, ce qui va de soi pour une voiture de sport, même en mode normal. En mode sport, le siège conducteur s’adapte pour mieux s’adapter au corps. Vous êtes en configuration de conduite sportive.
Le confort est un habitacle qui tire le meilleur parti de ce SUV long de 5,10. Les passagers arrière ont de la place. Il s’agit de sièges chauffants dans la version testée (Eletre S, avec des options portant le prix à environ 160 000 euros) avec massage à l’avant. A l’arrière, il est également possible de modifier la climatisation. La verrière, qui ne peut pas être ouverte, peut changer d’opacité.
Il existe de nombreuses aides à la conduite, avec un écran qui montre la circulation autour du véhicule. Les miroirs sont un peu déroutants. Une caméra extérieure projette des images de la circulation arrière sur un écran intérieur niché dans la porte. Il faut s’y habituer.
mouetteNous sommes compétitifs par rapport à nos concurrents et le resterons.
Les ventes décollent en Belgique
Bref, un véhicule super agréable pour le conducteur et le passager – toujours contents, à ce prix-là –, qui décolle dès qu’on appuie sur l’accélérateur. Les ventes décollent également en Belgique avec des immatriculations en hausse de 116% depuis le début de l’année, avec 363 Lotus supplémentaires sur nos routes, contre les 145 Ferrari, les 137 Maseratis et les 99 Lamborghini alors que l’Europe représente 35% des ventes mondiales.
Les constructeurs japonais peuvent-ils rattraper l’essor des voitures électriques chinoises ?
“En Europe, la Belgique est l’un des principaux marchés de Lotus. Il est sur le podium des pays qui fonctionnent bien actuellement ». Le marché B2B/flotte attire toute une catégorie d’acheteurs, qui peuvent amortir un véhicule électrique. “Le maillage est également bon ». Lotus est présent à Anvers – le gérant est fidèle à la marque depuis une quarantaine d’années – à Ostende, Bruxelles (Zellik) et Liège depuis le début de l’année. Une ouverture est également prévue à Gand.
Lotus devrait en tout cas être présent au Salon de l’Auto dans un stand propre, de quoi découvrir une gamme qui a sensiblement évolué par rapport à la gamme d’antan, et dont les modèles Evija et Emira sont construits en Grande-Bretagne.
Quel sera le prix de l’Eletre dans le futur dans un contexte de hausse des droits de douane frappant les véhicules électriques en provenance de Chine ? “Ce modèle est assemblé en Asie et est impacté par cette mesure. Cependant, la marque fait le nécessaire pour que nous puissions proposer la meilleure offre de produits. Nous sommes compétitifs par rapport à nos concurrents et le resterons.