Alors les élus québécois ont trouvé « complètement inacceptable » que l’événement Shake La Cabane veuille faire payer plus les Blancs et les Autochtones et les personnes « racisées » moins ?
Eh bien, voyons !
Au contraire, il faut féliciter les organisateurs de cet événement ! Donnez-leur un prix de justice sociale !
Ils ont juste appliqué à la lettre la règle d’or de notre époque : « Tapez sur la tête des Blancs privilégiés qui, de toute façon, sont coupables de tous les maux. »
En fait, le seul reproche que l’on puisse faire aux organisateurs est de ne pas avoir proposé de réductions aux 2SLGBTQIA+. Ni aux albinos. Ni pour les petites personnes. Il faudrait qu’ils y réfléchissent pour l’année prochaine.
Discriminons de manière positive !
Quand je lis que « pour permettre à davantage de personnes appartenant à des groupes historiquement marginalisés de participer à des activités, l’organisateur du MTL Shake propose une tarification modulée favorisant l’inclusion de personnes issues de divers horizons », je reconnais exactement la novlangue de nombreux organismes culturels et subventionnaires !
Dès octobre, sur Facebook, l’événement Shake La Cabane expliquait son « prix modulé » : « Alors que nous pensons que de véritables réparations doivent être faites par les entités qui ont pillé pour accéder au pouvoir (l’État, les entreprises), les microréparations au nom de la solidarité, et non la charité, comme celles-ci, est le signe que nous pouvons créer plus d’accès tout en nous demandant quelles autres manières nous pourrions attaquer les suprématies pour mieux servir le collectif.
Trouvez-vous cela ridicule ? Mais les amis, c’est le genre de charabia qu’on lit/entend constamment sur les forums amicaux, dans les organisations fédérales et même dans certaines colonnes de médias dits « woke » !
Je couvre la scène culturelle depuis des années. Je vois des programmes de discrimination positive tous les jours.
Elle regorge de programmes réservés aux « personnes de la diversité », « de programmes de formation et de mentorat favorisant l’intégration de personnes appartenant à des groupes sous-représentés (en raison de leur origine, de leur identité de genre ou d’une situation de handicap) ».
Alors quand je vois que Shake La Cabane n’offrait qu’un rabais de 10$ aux autochtones et aux personnes noires ou de couleur, je me dis qu’ils ne sont pas allés assez loin ! Ils auraient dû rendre l’entrée gratuite pour les familles non blanches !
Artistes littéraires !
Un de mes amis écrivains a été scandalisé récemment en recevant un sondage de l’UNEQ (Union des écrivains du Québec).
L’objectif de cette enquête était « d’identifier les obstacles qui peuvent être rencontrés par les artistes littéraires et de répondre aux données parfois demandées par les subventionneurs ».
On lui a demandé à quel genre elle s’identifiait : « bispirituel/femelle/homme/Queer ou non binaire/transgenre ». Ensuite quelle était son orientation sexuelle : « Asexuel/Bisexuel/Bispirituel/Gay/Hétéro/Lesbienne/Queer ».
Nous voulions savoir si elle était « issue » d’une des 11 nations autochtones du Québec et si elle s’identifiait à une minorité visible (« les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’en ont pas ». peau blanche’).
Désordre! Elle écrit des livres ! Donnez-lui des subventions si elle est talentueuse !
Est-ce qu’avoir la peau blanche est plus grave que d’avoir une page blanche ?