Ce qui inquiète le plus le CPAS, c’est l’annonce de la suppression progressive des emplois liés à la subvention Covid, soit 220 emplois qui avaient été accordés pour faire face aux conséquences sociales de la crise sanitaire, poursuit Luc Vandormael.
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« Si l’on ajoute les impacts liés à la non-indexation des APE, les suppressions d’emplois « sociaux » annoncées dans le plan de relance ? Les CPAS pourraient se retrouver dans une situation inédite, où ils auraient toutes les difficultés à assurer leurs missions basiques, dans un contexte où les besoins sociétaux sont énormes», prévient-il.
«On peut comprendre que les gouvernements se demandent s’ils vont continuer ou non des subventions annoncées comme exceptionnelles», analyse Luc Vandormael. “Mais il ne faut pas oublier que les conséquences sociales de toutes les crises, pour lesquelles nous avons reçu des subventions, sont toujours présentes”, estime-t-il encore.
La Fédération des CPAS réclame donc d’urgence « une pause dans ces décisions budgétaires, une réflexion transversale et un dialogue avec les autorités gouvernementales ». “A minima, toutes ces subventions qui sont en train d’être éteintes par différents ministres doivent impérativement et d’urgence être compensées par un financement structurel, rationalisé et consolidé, notamment à travers le Fonds spécial d’assistance sociale”, plaide le responsable.
« Croire que les difficultés des CPAS seront résolues structurellement et « économiquement » par des fusions et des intégrations ? Il s’agit d’une analyse raccourcie. Nous ne disons pas qu’il ne faut pas réfléchir à notre modèle, mais d’abord le réfléchir. le stabiliser, puis le faire évoluer à partir d’une base saine », conclut-il.