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un dépôt évacué par la police à Saint-Ouen-l’Aumône

un dépôt évacué par la police à Saint-Ouen-l’Aumône
un dépôt évacué par la police à Saint-Ouen-l’Aumône

Alors que le mouvement de grève des chauffeurs de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine dénonce depuis le 7 novembre une dégradation des conditions de travail, la police est intervenue pour débloquer un dépôt. Mais ce jeudi matin, les bus ne circulaient toujours pas.

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Après près de 30 jours de grève des chauffeurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine, la préfecture du Val-Oise a annoncé mercredi dans un communiqué avoir «obtenu le concours de la force publique pour lever les obstacles et accéder librement au dépôt de bus de Saint-Ouen-l’Aumône« .

Une mesure prise »face à l’échec de la médiation qui avait été engagée au sein de la société Francilité Seine et Oise et en application du jugement rendu par le Tribunal Judiciaire de Pontoise“, et ainsi “permettre aux salariés non grévistes d’exercer leur droit au travail», selon la préfecture.

Aurélien Taché, dLe député NFP de la 10e circonscription du Val-d’Oise, a dénoncé un «course de puissance« . L’élu dénonce dans un communiqué «l’intervention des forces de
l’ordre de réprimer la grève« .

Ce jeudi matin, les bus ne circulaient toujours pas : les chauffeurs non grévistes ont exercé leur droit de retrait. “Une quinzaine de personnes ont exercé leur droit de rétractation car la sécurité n’était pas garantie. C’est ce qu’on appelle un danger grave et imminent. C’est un sentiment de la personne“, explains Frédéric Mirande, FO union delegate from Francilité Seine-et-Oise (FSO), to France 3 Paris Île-de-France.

On ne peut pas envoyer une quinzaine de bus sur le réseau : les véhicules seront surchargés. Il n’est pas possible d’assurer la sécurité. J’espère maintenant que nous verrons la réalité : il n’y a pas eu de blocage», ajoute Frédéric Mirande. Le délégué syndical appelle à mettre en place «un peu plus de budget pour que les utilisateurs aient un service de qualité« .

Du côté de la gestion, l’opérateur L’OFS a toutefois annoncé dans un communiqué qu’il «prépare la reprise progressive de l’exploitation afin d’assurer un service minimum aux usagers privés de tout transport depuis maintenant plus de 20 jours« . “Il est essentiel de trouver des solutions pour que le travail puisse reprendre dans le respect de chacun.», écrit l’OFS.

Le communiqué mentionne un «posture de blocage ferme» du syndicat FO, ainsi que «violences, au sein même de l’entreprise avec le bris des portes d’entrée par un gréviste», après une réunion.

Les chauffeurs de bus mobilisés dénoncent une dégradation des conditions de travail depuis le remplacement de Stivo, l’ancien gestionnaire du réseau, par FSO début 2024. Valérie Pécresse, présidente LR de la Région et Île-de-France Mobilités, a déclaré à la fin du mois de novembre, indemnisation des 80 000 voyageurs impactés par la grève.

 
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