Une trentaine de responsables RH d’entreprises (représentant au total 55 634 salariés) ont répondu au questionnaire élaboré par Artemia ainsi que 168 hommes et femmes en recherche d’un nouveau poste. Cela signifie que le panel est principalement composé de très grandes entreprises et institutions. Les PME et microstructures sont donc sous-représentées dans ce baromètre : 12%. De plus, les secteurs de la santé, de la mobilité et des sciences de la vie dominent dans l’étude.
Il y a plusieurs raisons à cela, explique Eglantine Jamet, co-fondatrice d’Artemia : « C’est le reflet de l’engagement en faveur de la diversité. Les petites structures n’ont pas pris le - de répondre ou ne disposent pas toujours de données sur la mixité. Ensuite, les industries mécaniques et horlogères sont souvent des groupes familiaux et peu matures sur ce thème.» Selon elle, cela a peu d’influence sur les résultats.
Le plafond de verre serait-il donc plus épais dans les groupes que dans les PME et les start-up ? « Plus les entreprises sont grandes, et donc les postes sont prestigieux et bien rémunérés, plus le « pouvoir » est en jeu. Il est donc plus difficile pour les femmes d’y progresser », estime-t-elle.