Par
Thomas Hoffmann
Publié le
2 décembre 2024 à 21h54
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Intrigué par le bruit dans le couloir, cet habitant de l’immeuble de la rue des Carreaux, à Sannois (Val-d’Oise), a ouvert la porte. «Je pensais que c’était quand même la police qui venait m’interroger», raconte-t-elle. Elle continue en soupirant, “c’est compliqué de voir ça”, en désignant du regard la porte blindée de l’appartement voisin au numéro 4.e étage sur lequel se trouvait posé un sceau judiciaire avec la mention meurtre écrit dessus.
Vendredi 29 novembre 2024, un homme de 27 ans a été retrouvé tué d’une balle dans la tête dans son domicile.
Deux coups
« J’ai entendu un premier coup de feu à 12h04, puis un deuxième immédiatement. Mais à ce moment-là, j’ai cru que c’était la porte qui claquait très fort comme cela arrive souvent. C’est seulement lorsque la police est venue me voir que j’ai compris», raconte la voisine prise en charge en état de choc par les secours après le drame.
Encore très marquée trois jours plus tard, elle confie être « terrorisée à partir du moment où [qu’elle] entend du bruit», alors que le tireur était toujours recherché ce lundi.
Le tireur présumé aurait prévenu la police
Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est ce dernier qui aurait alerté la police par téléphone en contactant le 17 pour signaler une blessure par balle avant de donner l’adresse. Il était peu avant 15 heures lorsque la police est entrée dans l’appartement.
Les autorités ont alors découvert vvictime au sol en arrêt cardio-respiratoire. Rapidement sur place, les pompiers et médecins du Samu n’ont pu que constater le décès de la victime. Un jeune homme qui n’était ni locataire ni propriétaire de l’appartement transformé en salle de poker. Des éléments qui n’ont toutefois pas été confirmés par le procureur de la République. “Nous sommes au tout début de l’enquête”, a-t-il confié vendredi soir avant de préciser qu’aucune arme n’avait été retrouvée sur place.
« Des coups de feu en octobre »
Traversée dans l’immeuble ce lundi, une autre habitante a déclaré avoir : “peur des [s]Nous sommes mis en danger si [elle] parler “. Préférant rester anonyme, elle explique que depuis le départ du propriétaire de l’appartement, il a été régulièrement occupé par plusieurs individus“jusqu’à 80 personnes une fois”. Si elle n’a jamais vraiment su ce qui se passait dans le logement, elle parle de « va-et-vient de jour comme de nuit ». Mais aussi des incidents du passé. « Il y a eu des coups de feu en octobre. La police est intervenue. » Des éléments qui ne nous ont toutefois pas été confirmés par le parquet.
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