Ghazi Ghraïri, le pari gagnant

Ghazi Ghraïri, le pari gagnant
Ghazi Ghraïri, le pari gagnant

Ne ratant pas la première occasion de déclencher la poussée psychologique et de renouer avec la victoire, le nouvel entraîneur tataouinois a confirmé qu’il est l’homme du salut attendu.

Le Comité Directeur Provisoire de l’UST ne s’est pas trompé en appelant un entraîneur expérimenté comme Ghazi Ghraïri pour diriger une équipe qui a eu beaucoup de mal à mettre fin à une séquence noire jamais connue dans son histoire au triste bilan (une seule victoire et 8 défaites). lors des 9 premières journées) ce qui les relègue à la dernière place du classement avec peu de chances d’en sortir. Les statistiques des neuf premiers matchs ont en effet été déconcertantes et ont découragé de nombreux entraîneurs de venir remédier à une situation catastrophique. Avec 3 points au compteur, 18 buts encaissés et 5 marqués (une différence de buts de -13), l’UST se dirigeait tout droit vers la dernière place du groupe et vers un avenir sombre et trouble. La crise financière aiguë que traverse encore le club est également un facteur décourageant et entraîne un grand pessimisme quant à la possibilité d’éviter une descente rapide aux enfers. Parmi les techniciens appelés à remplacer Hakim Zahafi, seul Ghazi Ghraïri a accepté cette mission qui paraissait impossible. Après un premier match contre le CSS dans lequel l’UST s’est vendu cher à Sfax et malgré une semaine assez mouvementée avant le match à l’extérieur et un arbitrage qui leur a fait mal avec un penalty très douteux prononcé à leur encontre en première mi--, Ghazi Ghraïri était convaincu qu’il a pu réaliser le miracle avec un effectif peu riche en joueurs de qualité mais solide et bien cimenté dans le jeu collectif, dans la solidarité dans les efforts sur le terrain et dans la colère de gagner. Après avoir failli faire demi-tour, il décide de prendre le taureau par les cornes et de poursuivre sa mission.

Un match parfait contre OB

Le premier ressort psychologique pour sortir du mauvais pas fut de renouer avec le succès face aux Cigognes de Béjà et de mettre un terme à la séquence indienne. Mission accomplie par ses joueurs qui ont livré un match parfait. Après une brillante première mi-- dans laquelle ils ont mis beaucoup d’énergie et de générosité et ont été récompensés après une demi-heure de jeu par un but de Zied Ounalli (29e), les coéquipiers de Hazem Mounadi ont continué sur leur lancée et ont réalisé une seconde période exemplaire pour défendre et conserver cette avance au score et affronter la fureur des Béjaois qui le voulaient aussi ils ont réapparu après une série de défaites qui les ont éloignés de la première place. Ce rendement impeccable sur le plan offensif, mais aussi sur le plan défensif, a permis à la Lanterne Rouge de quitter la position peu enviable au classement. Une victoire qui a démontré que Ghazi Ghraïri a le profil d’un sauveur capable de redonner confiance et envie de dépassement à l’OFS après tant de peurs.

Face à l’OB, cet entraîneur sobre et expérimenté n’a pas eu peur d’exploiter d’entrée de jeu tout son potentiel offensif pour s’imposer et n’a pas cherché une victoire par attrition en un coup de dés. C’est un pari gagnant sur toute la ligne pour les Tataouinois qui continueront sans doute à grimper encore plus lors des cinq derniers matchs aller vers le milieu de tableau.

Belgique

 
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