La commune de La Bâtie-Neuve, à une dizaine de kilomètres de Gap, était à l’honneur ce lundi 2 décembre grâce à la présence de François Hollande. L’ancien président de la République (2012-2017) a été invité par le maire, Joël Bonnaffoux, et son conseil municipal pour une séance d’inauguration.
Pas moins de trois récentes réalisations ont été inaugurées en présence des parlementaires haut-alpins, des députés Marie-José Allemand et Valérie Rossi, toutes deux issues du même parti (PS) que l’ancien président, et du sénateur Jean-Michel Arnaud (Union centriste), ainsi que ainsi que la vice-présidente de la Région, Chantal Eyméoud et le préfet Dominique Dufour.
Centre de santé, médiathèque et salle polyvalente étaient au menu de cette étape très républicaine qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant, ponctuée de nombreux contacts avant l’heure des discours et d’une séance de dédicaces du président et auteur d’un ouvrage récent. . L’intervention de François Hollande a été scrutée par un large public.
Concernant la ruralité, qu’il connaît bien en sa qualité de député de Corrèze, il s’est montré plutôt optimiste, comme «ce que vous faites ici pour briser l’isolement et retrouver la solidarité. Il faudrait plutôt s’inquiéter de la désintégration politique du pays ! » Ajoutant : « Nous devons revenir à la compréhension du dialogue, de l’initiative« .
Attendez 2027
François Hollande est implanté depuis longtemps en politique et, aujourd’hui encore, il est redevenu député. “Je ne suis pas favorable à la précipitation de l’échéance électorale de 2027.“
Concernant son retour à l’Assemblée Nationale, il dit être revenu «parce qu’il y avait une forte menace de l’extrême droite et un radicalisme de gauche que je ne trouve pas souhaitable. J’ai eu des coups de chaleur, mais il y a une impossibilité de dialogue et d’action« .
Sur la motion de censure contre le gouvernement pour laquelle l’ancien président serait prêt à voter, il dit souhaiter «formuler une opposition qui puisse être respectée et que ses propositions soient accueillies par le gouvernement, et pas trop tard. C’est difficile quand on n’est pas d’accord sur un texte de ne pas le contester. Il y a une règle, je ne suis pas d’accord avec le texte et je ne vote pas pour« .
MF