Démarrage d’une grande opération de destruction d’habitats insalubres à Mayotte

Démarrage d’une grande opération de destruction d’habitats insalubres à Mayotte
Démarrage d’une grande opération de destruction d’habitats insalubres à Mayotte

Gendarmes lors d’une opération de sécurité dans un bidonville de Koungou, sur l’île française de Mayotten, le 16 février 2024

AFP PHOTO / JULIEN DE ROSA

Environ 2 000 personnes vivent dans ces cabanes. Trente-trois familles seront relogées, selon une Source préfectorale. Les autres familles iront probablement construire des cabanes ailleurs.

Dès 5 heures du matin (3 heures du matin à Paris), environ 140 gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser l’opération avant l’arrivée des tractopelles qui ont entamé la destruction des premières habitations.

L’opération pourrait durer une quinzaine de jours compte tenu de la complexité du site, sur un terrain escarpé, selon la préfecture.

A la place du quartier informel, la commune de Koungou envisage de créer une « zone de développement concerté, avec 900 logements mais aussi des équipements publics, des écoles et des commerces ».

Prévue de longue date, l’opération de démantèlement attendait notamment l’arrivée de renforts de deux escadrons de gendarmes mobiles présents sur le territoire.

En 2021, lors du démantèlement d’un quartier voisin, des habitants en colère ont incendié la mairie de Koungou. A l’époque, 350 maisons du quartier avaient été détruites.

Quatre logements sur 10 sont en tôle sur l’île de 321 000 habitants et 60 % des logements manquent du confort sanitaire de base (eau courante, toilettes ou douches), selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Depuis plusieurs années, les opérations de démantèlement des bidonvilles se multiplient pour lutter contre l’habitat insalubre.

 
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