Publié le 29 novembre 2024 à 23h12
L’hiver montrera ses dents en décembre. Prévision.
Décembre froid
Décembre est le mois le plus chaud de l’année depuis 30 ans au Québec. En 2024, un autre scénario se dessine. Globalement, la province pourrait enregistrer des températures sous la normale, une situation extrêmement rare. En fait, tous les autres mois ont été supérieurs à la moyenne cette année. Durant la première partie du mois de décembre, l’hiver semblera particulièrement rigoureux. En effet, le rhume apparaîtra dès les premiers jours et devrait persister un moment.
« Depuis 2010, les mois de décembre n’ont été froids que deux fois, précise Réjean Ouimet, météorologue. C’est-à-dire en 2017 avec une période des fêtes glaciale, et en 2013. Pour la première fois, le mois pourrait être plus froid que la normale dans son ensemble, une première tous mois confondus depuis novembre 2023. »
Changement de régime
La masse d’air froid qui est entrée dans la belle province durant la première quinzaine devrait finir par se stabiliser vers l’ouest. Le Québec devrait revenir à des températures plus près de la normale d’ici la fin décembre. Durant la seconde quinzaine du mois, les modèles indiquent un retour aux valeurs saisonnières, mais la séquence pourrait être ponctuée d’éclaircissements.
«Nous croyons que la situation météorologique va changer au cours de la deuxième moitié de décembre», estime Réjean Ouimet. A l’approche des vacances, on devrait retrouver des masses d’air un peu plus douces. Le vortex reculerait alors vers le nord, ce qui réduirait les risques de retour du froid sous nos latitudes. Il y aura des hausses de température plus ou moins brèves en fonction des orages. »
Un rhume intense
Le profil des températures sur l’ensemble du mois montre deux séquences distinctes. Cependant, la première mi-temps devrait faire l’objet de plus d’attention. L’intensité du froid peut surprendre, d’autant que l’automne a été doux du début à la fin. Une seule journée surprenante avec un froid record dans la saison : le 8 septembre.
» Une crête du côté de l’Alaska assure la libre circulation de l’air à travers le pôle Nord vers l’est du continent. Nous allons certainement geler, d’autant plus que cette pause arrive tardivement et que nous avons à peine réussi à nous habituer au grand froid jusqu’à présent. »