l’essentiel
Hier, les prud’hommes de l’Aude ont rendu leur jugement dans l’affaire opposant le député du Rassemblement national Christophe Barthès à son ancien collègue parlementaire Edgar Montagné.
C’est un jugement qui était attendu par le petit microcosme politique de Carcassonne. Le député de la 1ère circonscription de l’Aude, Christophe Barthès, allait-il être condamné par les prud’hommes pour le licenciement de son ancien collègue parlementaire, Edgar Montagné ? Ce vendredi 29 novembre, le conseil des prud’hommes a tranché : le licenciement du conseiller municipal d’opposition à la mairie de Carcassonne est justifié et le parlementaire du Rassemblement national a été condamné à verser un préavis de deux mois à Edgar Montagné. « Lorsqu’il y a licenciement d’un haut fonctionnaire parlementaire de l’Assemblée nationale, le délai de préavis est de trois mois. Je lui ai déjà payé le premier”specifies the Trébéen, Christophe Barthès.
Concernant les faits de harcèlement, les prud’hommes ont licencié l’ancien employé du député d’extrême droite. Avec son avocat, le Carcassonnais Edgar Montagné a décidé de faire appel de cette décision.
Pour l’instant, aucune des deux parties ne souhaite s’étendre sur le sujet. Cette affaire a pourtant fait couler beaucoup d’encre en juin 2023 lorsqu’Edgar Montagné a assigné en justice son employeur. “Nous verrons ce qui se passera ensuite.”a souligné Christophe Barthès. Le conseiller municipal d’opposition de la capitale de l’Aude préfère attendre l’arrêt de la cour d’appel avant de se prononcer.