Peur des tirs au but ? – .

Peur des tirs au but ? – .
Peur des tirs au but ? – .

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 1er juillet 2024 à 15h54

Maudits aux tirs au but, les Bleus espèrent éviter d’en passer par là face à la Belgique en huitième de finale de l’Euro. Même s’ils disposent d’un nouvel atout dans l’exercice…

Ce n’est pas l’exercice favori des footballeurs français. Loin de là en fait. Des U17, l’an dernier en finale de l’Euro et du Mondial, aux Bleues, en quarts de finale du Mondial 2023, en passant évidemment par l’équipe A, qui a échoué trois fois de suite dans l’exercice, au Mondial 2006, à l’Euro 2021 et, évidemment, en finale du dernier Mondial, les tirs au but ne sont pas une réussite pour la France, c’est sûr. Une malédiction qui pourrait faire craindre le pire si les hommes de Didier Deschamps venaient à y passer lundi (18 heures) à Düsseldorf, lors de leur huitième de finale de l’Euro face à la Belgique. Le sélectionneur français, qui répète depuis la défaite contre les Argentins au Qatar que les tirs au but ne se travaillent pas, a cette fois admis que les Bleues s’y étaient préparées, en quelque sorte.

Ils ont « travaillé » sur les tirs au but

« Est-ce que les séances de tirs au but se préparent ? Oui, on les prépare parce qu’on a les informations. Mais entre ceux prévus et ceux qui peuvent tirer, ce ne sont pas forcément les mêmes. Mon objectif n’est pas d’aller aussi loin que là », a répondu Deschamps dimanche en conférence de presse. La veille, son défenseur Ibrahima Konaté, qui n’a pas joué une minute depuis le début de l’Euro alors qu’il pensait être titulaire, a révélé que les Tricolores avaient bien répété l’exercice. « Bien sûr, on y pense. On a travaillé. Après, les penalties… si le gardien plonge côté droit… il y a toujours un facteur chance. Et puis les conditions dans un match ne peuvent jamais être reproduites » Mais on y travaille, a précisé le joueur de Liverpool. Mais cette fois, les Bleus ont un atout de taille : leur gardien Mike Maignan, spécialiste de l’exercice, contrairement à son prédécesseur Hugo Lloris. Le Milanais avait d’ailleurs arrêté le penalty de Robert Lewandowski contre la Pologne, avant que ce dernier ne le retire parce que « Magic Mike » s’était déplacé. Et si c’était lui, le meilleur atout des Blues aux tirs au but ?

 
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