– Le Credit Suisse cesse officiellement d’exister en Suisse
La banque aux deux voiles a été radiée du registre du commerce du canton de Zurich et n’existe plus en tant qu’entité juridique distincte.
Publié aujourd’hui à 13h05
A l’étranger, le démantèlement des enseignes « Credit Suisse » a commencé l’année dernière.
KEYSTONE/Michael Buholzer
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Credit Suisse a officiellement cessé d’exister en Suisse : la banque a été radiée du registre du commerce du canton de Zurich et n’existe plus en tant qu’entité juridique distincte. Tous les droits et obligations ont ainsi été transférés à UBS Suisse.
La fusion permet la migration des clients et des activités de Credit Suisse (Suisse) vers la plateforme UBS, précise lundi la banque aux trois clés dans un communiqué. L’intégration aura lieu principalement en 2025 et sera progressive.
Bien que les clients du Credit Suisse (Suisse) soient devenus clients d’UBS Suisse avec la fusion, ils continueront à interagir avec UBS via les plateformes et outils existants du Credit Suisse pendant une phase de transition, sauf indication contraire explicite.
Démontage des enseignes
André Helfenstein, directeur général de Credit Suisse (Suisse), a décidé de quitter la banque dans le cadre de la fusion, précise encore le communiqué.
A l’étranger, le démantèlement des marques « Credit Suisse » a débuté l’année dernière. Après l’intégration, le réseau combiné devrait compter 194 agences en Suisse, contre 95 pour Credit Suisse et 190 pour UBS.
D’ici à fin 2026, UBS souhaite réduire ses coûts annuels d’environ 13 milliards de dollars, en prenant 2022 comme base de comparaison. En Suisse, 3000 emplois devraient être supprimés, dont 1000 en raison de l’intégration des activités suisses de son ancien rival. Les 2000 autres postes concernent d’autres secteurs d’activité.
Des scandales à répétition
En proie à des scandales à répétition depuis plusieurs années, le Crédit Suisse a vu sa situation se dégrader rapidement à la suite de la faillite mi-mars de la banque américaine Silicon Valley Bank.
Dans le cadre du plan de sauvetage dévoilé le 19 mars 2023 par les autorités suisses, UBS avait alors accepté de reprendre son ancien rival pour 3 milliards de francs, après avoir obtenu d’importantes garanties financières de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse.
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