Par
Romaric Larue
Publié le
1 juillet 2024 à 14h14
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Un appareil de vélo en libre service avec une certaine gares virtuelles sera testé à Pays d’Alençon. A l’instar de ce qui se fait dans les grandes villes, les usagers pourront louer un vélo, l’emprunter et le déposer uniquement dans des zones définies, via un application mobile.
Gares virtuelles du Pays d’Alençon
La Ville d’Alençon mettra à disposition 25 vélos de son service « À Vélo » pour cette nouvelle desserte. Plusieurs lieux stratégiques ont été répertoriés pour accueillir l’une des stations virtuelles : le champ Perrier, la gare, le centre d’activités d’Écouves et plusieurs communes volontaires de la petite couronne (Arçonnay, Cerise, Condé-sur-Sarthe, Damigny, Saint-Germain-du-Corbéis, Saint-Paterne-Le Chevain, Valframbert).
Cette démarche communautaire vise à faciliter l’accès à une solution de transport doux. Pour rappel, un objectif de 12% de part modale du vélo a été fixé au niveau national pour 2030.
Une précédente expérimentation de vélos à assistance électrique en libre-service, avec seulement deux stations, a été réalisée pendant un an, de l’été 2022 à l’été 2023. Cette fois, le test sera calibré sur deux ansjusqu’en 2026. Un bilan sera réalisé six mois avant la fin pour décider d’un éventuel renouvellement.
250 panneaux d’information
Des panneaux de signalisation multimodaux seront déployés sur le territoire de la CUA. Ils dirigeront vers une destination via un itinéraire aménagé ou sécurisé et indiqueront le temps de parcours à pied et à vélo.
Objectif : informer les touristes et les nouveaux habitants. Mais aussi pour sensibiliser les automobilistes, « qui surestiment la perte de temps liée à l’utilisation des modes actifs », indique l’élu Sylvain Launay. Avec l’idée de convertir davantage de personnes aux transports doux.
La collectivité prévoit d’installer 250 panneaux répartis sur 50 sites du CUA, pour la plupart en petite couronne. Montant : 20 000 €. Il est également prévu d’ajouter un balisage d’itinéraires sécurisés vers les principales zones d’activités grâce à des points de couleur sur le mobilier urbain existant.
Le coût estimé de ce programme a été estimé à 50 000 € HTcomprenant un abonnement annuel au système libre-service, la communication ainsi que l’entretien et la mise à disposition de vélos.
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