Dans la vie professionnelle, Laure Barthet est directrice de la conservation du musée Saint-Raymond à Toulouse. D’ailleurs, une de ses principales passions consiste à monter à cheval tout en découvrant le patrimoine audois. Un attrait qui lui vaut l’opportunité de devenir ambassadrice de l’ADT dans le but de promouvoir le tourisme dans le département.
Trois à quatre fois par an, Laure Barthet visite à cheval différents sites de l’Aude. Pourtant, l’essentiel de sa vie se déroule en Haute-Garonne. Elle vit dans la campagne toulousaine et travaille au quotidien comme conservatrice en chef du patrimoine au musée Saint-Raymond de Toulouse. Ces balades à cheval sont une passion à ses yeux. Ils sont presque devenus un rituel : « J’ai des liens forts avec Aude. J’ai occupé il y a quelques années un poste à Narbonne qui m’obligeait à me pencher sur le patrimoine du département. Maintenant, je m’y intéresse pendant mon temps libre, d’une autre manière.
Laure Barthet possède une jument dont elle s’occupe et contribue à chacune de ses sorties. Ceux-ci prennent pour point de départ la ferme équestre du Plo dans le Val-de-Dagne. Divers sentiers de randonnées sont disponibles à condition d’avoir un cheval. La durée de celles-ci varie entre deux et six jours pour les plus longues. « Je suis originaire de Montlort. La région ne m’est en effet pas inconnue même si je découvre de nouveaux endroits à chaque sortie”souligne le directeur du musée Saint-Raymond. De son point de vue, « l’Aude regorge de lieux à visiter » à condition d’avoir le temps nécessaire pour y investir.
Un intérêt pour la découverte
« J’y vais depuis que j’ai 15 ans, pour l’équitation, ça fait 4 ans. Je ne pense pas qu’il me faudrait toute une vie pour visiter le département. Selon la saison, différents sentiers sont accessibles, renouvelant sans cesse l’intérêt de la découverte.
Le Conseil Départemental de l’Aude finit par remarquer son attrait pour le patrimoine. Récemment, Laure Barthet a acquis le statut d’ambassadrice de l’ADT (agence de développement touristique). Désormais, ce qu’elle a fait par passion, la directrice du musée Saint-Raymond va pouvoir se structurer davantage.«Je peux combiner mes intérêts avec mon métier, c’est un luxe»elle se réjouit.
Au fil des années, Laure Barthet a vu le Département soutenir le tourisme équestre. «Tout le monde n’est pas aussi avancé sur le sujet», affirme-t-elle. Ici par exemple, les moyens sont mis en œuvre pour aménager les sentiers, améliorant ainsi la traversée pour les visiteurs. De nombreuses personnes qui ont expérimenté m’ont dit avoir reçu des retours positifs. »
À l’avenir, la directrice du musée Saint-Raymond entend continuer à faire rayonner le territoire, à sa manière, et surtout « convaincre le plus grand nombre de se lancer ».