a reuse base for affordable housing projects in Bordeaux Métropole – .

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LCe lieu symbolise le développement du réemploi dans le secteur de la construction au sein de la métropole. A Mérignac, la Fabrique de Bordeaux Métropole (La Fab), qui aménage le quartier en logements abordables et locaux d’activités, a réhabilité l’ancienne Bordelaise de literie pour en faire un pôle de réemploi. Cet espace de stockage, d’accueil du public et de bureaux de 1 500 m², situé avenue de la Somme, permet de stocker des matériaux issus de chantiers de démolition afin de les réparer et de les revendre dans le cadre de nouveaux projets immobiliers dans la métropole bordelaise. Il vient d’ouvrir ses portes au public.

La filière du réemploi dans la construction n’en est qu’à ses débuts en France. « Pourtant, nous avons plein de matériaux disponibles, issus de chantiers ou de particuliers, que nous pouvons réutiliser. Nous pouvons en faire quelque chose de beau plutôt que de les jeter », assure Thibaut Chédeville, cofondateur de l’association Flip et du Bureau du réemploi, qui occupe désormais un atelier de 200 mètres carrés dans les locaux de cette nouvelle base. Via son association, le menuisier récupère des matériaux en bois pour fabriquer des meubles.

Solibat, filiale des Compagnons bâtisseurs, a également été choisie pour occuper les lieux. Cette association spécialisée dans la déconstruction et le réemploi emploie dix personnes sur place dans des programmes d’insertion. Elle propose principalement la vente de matériaux neufs pour les publics modestes mais aussi de biens d’occasion pour les particuliers et les entreprises.


Les matériaux récupérés sont stockés dans un espace de 500 mètres carrés.

Laurent Theillet/SO

Dans cette « matériauthèque », Solibat gère le stock de La Fab. Les gisements récupérés et stockés sont essentiellement des matériaux intérieurs, comme du mobilier, des luminaires, des portes, des cloisons, des équipements électriques ou encore des sanitaires. Le réemploi des menuiseries extérieures est encore très peu développé, en raison des coûts de rénovation, de l’usure des matériaux et de la réglementation.

” Mener par l’exemple “

Le premier socle de réemploi de la métropole vise avant tout à prouver qu’il est possible de construire des logements ou des bureaux d’entreprises sans surcoût, tout en garantissant une certaine qualité, avec des matériaux réutilisés. « Ce n’est pas parce qu’on rend le logement moins cher qu’il sera mal fait », estime Jérôme Goze, directeur général de La Fab. « Comme nous imposons un minimum de 5 % de matériaux réutilisés dans les coûts de construction des logements neufs, nous avons voulu montrer l’exemple avec notre propre construction », poursuit-il.

“Ce n’est pas parce qu’on rend le logement moins cher qu’il sera mal fait”

A titre d’illustration, les douches et toilettes installées ont été récupérées sur le chantier de déconstruction de l’ancienne piscine Jean-Badet à Mérignac. La cuisine à l’étage provient de la maison d’un particulier de la région de Mérignac. Les faux plafonds, les luminaires, les bouches d’aération, les bancs en bois, la décoration du hall de réception, tout est issu de matériaux recyclés. Pourtant, tout semble nouveau. Au total, 22,5% du budget des travaux de rénovation a été consacré à la réutilisation des matériaux, ce qui a permis d’éviter l’équivalent de 36 tonnes de CO2 émis et valoriser 53 tonnes de déchets.

 
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