Après une semaine d’été, l’industrie touristique atlantique ne respire pas la confiance – .

La saison touristique est bien amorcée, mais les entrepreneurs de ce secteur se montrent plutôt pessimistes dans les provinces de l’Atlantique.

Un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) auprès de 139 de ses membres dans la région de l’Atlantique révèle que 80 % d’entre eux ne s’attendent pas à une augmentation de leurs revenus cette année.

Il y a une certaine appréhension pour la saison à venira expliqué dans une entrevue samedi le vice-président à Atlantic de la FCEILouis-Philippe Gauthier.

L’inflation, note-t-il, est stabilisée à toutes fins pratiques.

L’inflation était supérieure à 8 % au début de la saison touristique il y a deux ans. Les derniers indicateurs économiques sont bien plus encourageants : 2,9% en mai de cette année.

Mais en réalité, les gens semblent toujours surveiller leurs sousajoute M. Gauthier.

Ginette Doiron, gestionnaire des adhésions et des projets spéciaux à l’Association de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick, résume les défis à venir cette année.

Si l’on met tout cela ensemble – le coût de la vie élevé, la pénurie de main d’œuvre – ce sont autant de facteurs qui peuvent influencer les revenus des opérateurs.elle a déclaré samedi.

Des solutions existent

Pour tenter de surmonter deux obstacles majeurs à une saison touristique prospère, les gouvernements ont la possibilité d’agir, estime le représentant de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Reste à savoir s’ils en auront la volonté.

Les gouvernements disposent de leviers d’action. Le premier est au niveau fiscal.argues Louis-Philippe Gauthier.

Une aide à cet effet est demandée depuis longtemps par le FCEIil se souvient.

Terre-Neuve-et-Labrador a fait un pas dans cette direction avec le dernier budget : il réduit le fardeau fiscalil a dit.

Il ajoute que les entrepreneurs confrontés à des problèmes de recrutement de personnel constatent un manque dearrimage entre les programmes pour les aider.

En espérant que les pires craintes de ses membres ne deviennent pas réalité, la Fédération les interrogera à nouveau dans quelques mois pour faire le point.

D’après le rapport de Paul Légère