Les Estriens Alain Lefebvre, Olivier Lacombe et Nicolas Sylvestre ont pris la tête de la course dès les premières heures suivant le départ de la Transat Québec Saint-Malo, dimanche après-midi.
Ils font partie d’un équipage de 16 personnes qui traversera l’Atlantique à bord du Le monstreun voilier de 70 pieds. Dans le cadre de la compétition, l’équipe est appelée Atlas Course au large.
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L’équipage appareille dimanche après-midi.
Photo : Guy Lacombe
Au port de Québec, Guy Lacombe, le père d’Olivier Lacombe, a assisté au départ des voiliers dimanche après-midi.
Lorsque le bateau a quitté le quai, nous avions beaucoup de papillons. J’avoue que ça bouge.
Dimanche soir, l’équipage avait déjà dépassé Baie-Saint-Paul et se classait premier de la course.
Au total, près d’une trentaine de navires ont hissé leurs voiles et ont mis le cap sur la ville de Saint-Malo, en France.
Les marins devront parcourir une distance de 5 400 kilomètres. La durée du voyage pourra varier en fonction notamment de la force et de la direction des vents et des marées.
Une longue formation
Le voyage de 10 à 12 jours fait suite à une formation approfondie de l’équipage. Les 16 marins se sont préparés à affronter différents climats en prenant la mer dans l’Atlantique Nord durant l’hiver, en Espagne et aux îles Canaries.
L’Atlantique Nord est une grande aventure, ce n’est pas du tout relaxant. C’est des vagues énormes, c’est des périodes de froid, c’est des périodes de rencontres avec les baleines, avec les bateaux, c’est très impressionnant et ça demande une longue préparation.
relate Guy Lacombe.
Ils ont participé à des séances de formation à la survie en mer et à la plongée sous-marine pour apprendre à réparer leurs bateaux.
Guy Lacombe affirme qu’Olivier a été initié à la voile dès son plus jeune âge puisque toute la famille pratique ce sport nautique. M. Lacombe se dit très admiratif du parcours de son fils et entend suivre de près le parcours de l’équipe de l’Estrie jusqu’à son arrivée à Saint-Malo.
