Un visage de bouc émissaire. Il n’était pas à l’entraînement en début de semaine à Boniface. Et même si nous avons décidé d’appliquer le secret du côté du terrain, nous soupçonnions qu’il se passait quelque chose au sein du club. Fred Urruty est donc le premier, sera-t-il le dernier ?… à payer les résultats peu concluants du Stade Montois. Le club, malmené depuis le début de la saison, est actuellement 12ème de Pro D 2 et se dirige vers un bloc de quatre matches extrêmement compliqué. Fred Urruty qui est sur le bloc, victime sacrificielle commode, toujours sous contrat, écarté de l’équipe première, devrait être réintégré au groupe de jeunes et au centre de formation. Urruty, trente-huit ans, un bébé montois formé au club, a joué en ouverture ou en mêlée pour le rayé de 2003 à 2012 avant de signer à Montauban puis Nevers puis de se reconvertir en entraîneur. Fred Urruty a rejoint la direction technique du Stade Montois l’été dernier, en charge des lignes arrières. Malgré le contexte calamiteux sur le bilan sportif, nous avons cependant continué cette semaine à expliquer au sein du club que la situation n’est pas excessivement alarmante et que le groupe vit en harmonie. Or, vingt-trois joueurs sont en fin de contrat à la fin de la saison en cours. En attendant la validation de deux recrues, un pilier tongien et Mosese Dawaï, ailier central fidjien. Et l’éviction d’Urruty est un cautère sur une jambe de bois.
