l’essentiel
Le rapport annuel sur la qualité et le prix de l’eau, ainsi que celui du délégué à l’eau et à l’assainissement, ont été détaillés en conseil municipal par Claude Cazabat.
Le prix de l’eau à Bagnères a été détaillé par le maire lors du dernier conseil municipal. L’usine de Médous, qui devrait démarrer en fin d’année, devrait faciliter la vie des communes et notamment de Bagnères : « Cela nous permettra d’avoir une eau de meilleure qualité et surtout une sécurité pour cette usine ». Un point sur lequel le maire regrette une perte de temps dans le dossier : « Tout était prêt au moment où nous avons proposé la réhabilitation. On a perdu beaucoup de temps et aujourd’hui, les coûts ne sont plus les mêmes ».
L’élu est également revenu sur les pertes d’eau au kilomètre que les services « gèrent de mieux en mieux ». « Nous avons fait beaucoup de travail là-dessus », s’est félicité le maire. Quant au prix de ce bien de plus en plus précieux, il se rapproche de la moyenne nationale et pour cause : « Nous étions en dessous du prix dont nous avions besoin pour obtenir des subventions. Nous avions un prix relativement bas à Bagnères. En 2023, nous étions à 1,65 et nous passons à 1,72 en 2024. Nous étions à 2,65 et 2,72 pour l’assainissement, ce qui nous met pratiquement au niveau de la moyenne nationale quand on additionne les deux ».
L’assainissement en hausse à La Mongie
Du côté de La Mongie, ce n’est pas tout à fait pareil : “C’est différent, on est à 2,05 pour l’eau, ce qui n’est pas excessif mais sur l’assainissement, on explose en passant de 3,98 à 4,14 et là on est au dessus de la moyenne nationale.” François Roux, pour l’opposition, a tempéré le ton : “Si on compare avec d’autres stations, c’est la même chose.” Une augmentation qui est en fait due à l’altitude de la station amont, qui rend les prix de l’assainissement plus élevés du fait de cette position. A Bagnères, les autorités attendent donc avec impatience le démarrage de cette usine Médous qui alimentera la ville de Bagnères-de-Bigorre, mais aussi la Communauté d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées, réunie au sein d’un syndicat mixte de production d’eau potable. Pour rappel, l’usine qui datait de 1928 avait dû être réhabilitée. Il fallait construire une nouvelle structure. Les travaux ont donc été lancés il y a un an, avec un démarrage prévu fin 2024. Pour finaliser ce projet, le syndicat a bénéficié d’un financement de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et du Département des Hautes-Garonne. Pyrénées.
