Quand Deschamps se souvient de l’Euro 2016

Quand Deschamps se souvient de l’Euro 2016
Quand Deschamps se souvient de l’Euro 2016

Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le dimanche 30 juin 2024 à 15h20

Les Bleus de Didier Deschamps sont passés tout près du sacre à l’Euro 2016 en France. Le sélectionneur national raconte ses souvenirs de ce moment mémorable.

Vainqueur de l’Euro en tant que joueur en 2000, Didier Deschamps est toujours en quête de son premier titre de champion d’Europe en tant que sélectionneur. Il lui reste encore 4 marches à gravir cette année en Allemagne, à commencer par le 8e de finale contre la Belgique lundi (18h00). En 2016, l’ancien milieu défensif était passé tout près de remporter la coupe en finale contre le Portugal (0-1). Au Stade de France, André-Pierre Gignac avait touché le poteau à la fin du temps réglementaire, puis le célèbre Eder avait trompé Hugo Lloris d’une frappe lointaine dans le temps additionnel (109e minute) et éteint tous les espoirs français d’un nouveau sacre à domicile, après celui de 1984.

Deschamps : « Je n’ai pas pu dormir, j’avais la tête dans un sac et, après le dîner, je suis allé directement dans ma chambre »

Dimanche, dans L’Equipe, Deschamps évoquait ses souvenirs de l’événement marqué avant son début par le graffiti sur sa maison située à Concarneau en raison de la non-sélection de Karim Benzema (le mot « raciste » y avait notamment été vu). « L’aventure a été belle, mais j’ai été blessé personnellement et ce n’était pas que moi, se souvient le sélectionneur. Le front a été compliqué, mais une fois dans la compétition, j’ai pu relativiser, même si nos débuts ont été bancals. Mais on s’est retrouvé au fur et à mesure du tournoi, jusqu’à la finale, que l’on a jouée avec un jour de récupération en moins que le Portugal, après avoir joué notre finale en demi-finales, peut-être. L’UEFA nous a écoutés et a modifié le calendrier : entre quatre et cinq jours, c’est bien, mais entre trois et quatre, il y a trop de différences. »

« Après la finale, la déception était tellement énorme… On a eu l’occasion, ça s’est joué sur un poteau de but… Je n’ai pas pu dormir, j’avais la tête dans le sac et, après le dîner, je suis monté directement dans ma chambre. La déception a duré longtemps. Celle-là a fait mal. Je ne sais pas si le Mondial 2018 a permis de cicatriser cette blessure, mais cette défaite qui reste gravée nous a servi. Je ne l’ai plus jamais revue, à part des extraits, jamais. Mais je n’ai jamais revu la finale 2018, non plus », poursuit le patron des Bleus qui avait appris « qu’une finale, ça s’apprend ». « En 2016, j’avais voulu augmenter la motivation avec plus de messages privés pour les joueurs, ça marchait bien parfois, mais cette fois, non. Deux ans plus tard, on a fait différemment, avec sept joueurs qui ne voulaient pas revivre le même sentiment », confie le technicien qui espère être là le 14 juillet, jour de la finale de l’Euro version 2024.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Retour du service de navette gratuite pour le Festival de Lanaudière – .
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné