Plusieurs magasins disparaissent du paysage commercial tourangeau: La Comtesse du Barry, rue Nationale, et bientôt Toto, la boutique de tissus de la rue Marceau (l’ensemble du groupe est liquidé) ainsi que la Stylothèque, une institution avec ses stylos-plumes, crayons, des encres, des papiers et des marques connues dans le monde entier. Les anciens l’appellent encore la papeterie Joubert. Une imprimerie occupait autrefois cet endroit. Aujourd’hui, elle est en liquidation totale et fermera ses portes le 6 juillet.
«Des hausses de charges très importantes»
La cause ? « Une énorme baisse de fréquentation. Et j’ai vraiment peur que les gens ne reviennent plus au centre-ville comme avant. »regrette la gérante, qui dit même vouloir arrêter le commerce, un secteur dans lequel elle travaille depuis trente ans mais qui a trop changé. Elle vendait encore pour des événements comme les communions, le baccalauréat ou l’enseignement supérieur, mais cela ne suffit plus.
« En six ans, on a eu les Gilets Aunes, les manifestations, le Covid, et surtout l’inflation. Aujourd’hui, le commerce, c’est beaucoup d’heures pour peu de revenus, avec des augmentations de coûts très importantes. En mai, j’ai perdu 200 clients. Il y en avait 500 l’année dernière et 300 cette année. Fermer me fend le cœur, mais je préfère le faire maintenant. »concède-t-elle. Le Club Med s’installera à sa place.
